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Bob Dylan s'installe au Grand Rex pour trois soirs
Imperturbable et sans fléchir, le Zim continue, à 72 ans, son « Never Ending Tour ». Cette tournée mondiale qui dure depuis 25 ans fait halte pour trois jours au Grand Rex, les 12, 13 et 14 novembre. Mercredi, en dépit de la polémique, Bob Dylan devrait recevoir la Légion d’Honneur des mains d’Aurélie Filippetti.
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Temps de lecture : 3min
Presque recalé... pour avoir fumé des joints
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, avait proposé au printemps que "celui qu'Obama a qualifié lui-même de plus grand musicien américain de l'histoire" reçoive la prestigieuse décoration datant de Napoléon.
Mais, selon le Canard Enchaîné, la Grande Chancellerie de l'ordre de la Légion d'honneur considérait que le chanteur américain n'était pas digne de recevoir cette distinction, compte tenu de ses prises de position pacifistes et du fait d'avoir consommé de la marijuana. Après délibération, le Haut conseil a finalement rendu un avis conforme début juin. Sur scène, entouré de fidèles, il reste mutique
Pas un an sans donner de nouvelles, une centaine de concerts au compteur chaque année : Dylan est tel qu’en lui-même. Sur cette tournée, il reste entouré de ses fidèles lieutenants dont Charlie Sexton (de retour après le départ de Duke Robillard) à la guitare et Tony Garnier à la basse.
Si l’on en croit les échos de la presse belge, où il se produisait dimanche, Bob Dylan a perdu son chapeau… et retrouvé sa voix. « Le son est parfait et Dylan a enfin décidé de chanter clairement, sans marmonner ou manger ses mots comme par le passé. », écrit le blogueur musique du quotidien « Le Soir ».
Il délaisse toujours sa guitare au profit du piano debout ou de l’harmonica et reste profondément mutique, ne prenant pas même la peine de présenter ses musiciens ou de dire au revoir. « On n’a jamais vu quelqu’un d’aussi peu communicatif », souligne Thierry Coljon.
Auteur l"an dernier du bel album, « Tempest », salué par la critique, Bob Dylan y pioche largement pour son set actuel long de 2 heures, tout en exhumant des perles choisies dans sa riche discographie. L'ensemble de ses albums réédités dans un coffret
Une discographie dans laquelle les fans vont pouvoir se replonger à fond. Car s’il n’a pas de nouvel enregistrement à promouvoir, son fidèle manager Jeff Rosen sort néanmoins le grand jeu en cette fin d’année, avec l’édition d’un luxueux coffret baptisé « Bob Dylan, The Complete Album Collection, Vol 1 ».
Il contient l’ensemble de ses 41 albums officiels ainsi qu’un double CD de « Side Tracks », plus un livret encyclopédique. Que restera-t-il à se mettre sous la dent pour le Volume 2 ? Déjà annoncé pour l’an prochain, il proposera la série complète des bootlegs…
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, avait proposé au printemps que "celui qu'Obama a qualifié lui-même de plus grand musicien américain de l'histoire" reçoive la prestigieuse décoration datant de Napoléon.
Mais, selon le Canard Enchaîné, la Grande Chancellerie de l'ordre de la Légion d'honneur considérait que le chanteur américain n'était pas digne de recevoir cette distinction, compte tenu de ses prises de position pacifistes et du fait d'avoir consommé de la marijuana. Après délibération, le Haut conseil a finalement rendu un avis conforme début juin. Sur scène, entouré de fidèles, il reste mutique
Pas un an sans donner de nouvelles, une centaine de concerts au compteur chaque année : Dylan est tel qu’en lui-même. Sur cette tournée, il reste entouré de ses fidèles lieutenants dont Charlie Sexton (de retour après le départ de Duke Robillard) à la guitare et Tony Garnier à la basse.
Si l’on en croit les échos de la presse belge, où il se produisait dimanche, Bob Dylan a perdu son chapeau… et retrouvé sa voix. « Le son est parfait et Dylan a enfin décidé de chanter clairement, sans marmonner ou manger ses mots comme par le passé. », écrit le blogueur musique du quotidien « Le Soir ».
Il délaisse toujours sa guitare au profit du piano debout ou de l’harmonica et reste profondément mutique, ne prenant pas même la peine de présenter ses musiciens ou de dire au revoir. « On n’a jamais vu quelqu’un d’aussi peu communicatif », souligne Thierry Coljon.
Auteur l"an dernier du bel album, « Tempest », salué par la critique, Bob Dylan y pioche largement pour son set actuel long de 2 heures, tout en exhumant des perles choisies dans sa riche discographie. L'ensemble de ses albums réédités dans un coffret
Une discographie dans laquelle les fans vont pouvoir se replonger à fond. Car s’il n’a pas de nouvel enregistrement à promouvoir, son fidèle manager Jeff Rosen sort néanmoins le grand jeu en cette fin d’année, avec l’édition d’un luxueux coffret baptisé « Bob Dylan, The Complete Album Collection, Vol 1 ».
Il contient l’ensemble de ses 41 albums officiels ainsi qu’un double CD de « Side Tracks », plus un livret encyclopédique. Que restera-t-il à se mettre sous la dent pour le Volume 2 ? Déjà annoncé pour l’an prochain, il proposera la série complète des bootlegs…
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