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Alan Stivell revient cet automne avec l'album poétique "AMzer"
Le harpiste breton Alan Stivell est de retour le 2 octobre avec un nouvel album, "AMzer", un disque en forme de haïku musical sur le rythme des saisons. Le son de sa harpe s'y mêle au chant des oiseaux, aux flûtes et à toutes sortes de bruissements électroniques.
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"Une envie de zénitude"
"A la base dans ce disque, il y a une envie de paix et de zénitude", confie le musicien, à propos d'un album où la poésie tient un rôle essentiel : trois haïkus de printemps récités par deux japonaises ouvrent l'album, qui contient également un poème de l'auteur irlandais Seamus Heaney, sur la contemplation de la nature."La poésie, le plus beau son possible de harpe, n'est-ce-pas peut-être la meilleure réponse aux horreurs du monde?" s'interroge Alan Stivell en parlant de "AMzer" - le temps en breton, le temps qu'il fait mais aussi le temps qui passe.
Ce conte musical apaisant, d'une grande plénitude, s'écoute d'une traite et transporte l'auditeur dans un espace-temps oublié, archaïque et futuriste.
Peaufiné à domicile durant trois ans
Avec ce nouvel opus, peaufiné principalement à la maison durant trois ans, le harpiste de 71 ans prouve une nouvelle fois son esprit de curiosité, son désir d'ouverture et son goût pour la recherche d'une pureté dans le son.Artisan dans les années soixante de la renaissance de la harpe celtique et du renouveau de la musique bretonne, il n'a eu de cesse depuis de "provoquer des réunions improbables", intégrant à une certaine période dans son groupe des musiciens mandingues (ouest-africains), s'ouvrant au rock, au hip hop ou à l'électro.
"AMzer" est une nouvelle pierre à un édifice que ce musicien construit depuis près de cinquante ans avec un bel entêtement.
Alan Stivell sera en concert à Paris, le 7 novembre à La Cigale avant une importante tournée française d'une trentaine de dates qui le mènera sur les routes françaises de fin février à mi-avril.
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