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102 touches ! Stephen Paulello révolutionne le piano

Depuis 1880, l’instrument n’avait quasiment pas évolué. Il aura fallu attendre 2015 pour assister à une révolution avec l’apparition du premier piano à 102 touches. 102 touches contre 88 habituellement, et une multitude d’innovations. L’œuvre de Stephen Paulello, le dernier facteur indépendant de France installé dans l’Yonne.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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  (Culturebox / Capture d'écran)
Reportage : Y.Etienne, S.Kerroux, P.Rondi

Dernier facteur de pianos en France, Stephen Paulello restera surtout dans l’histoire comme celui qui a révolutionné le piano. Pianiste-concertiste, il s’intéresse à la construction de son instrument, se forme et réalise très vite ses premiers prototypes. Mais Stephen Paulello veut aller plus loin en faisant évoluer le piano, figé depuis la fin du 19e siècle. Bousculer les dogmes, à la recherche de nouvelles possibilités et de nouvelles sonorités. Un pari fou.
 
De cette audace est né l’Opus 102, déjà surnommé la "Bugatti Royale" des pianos. Un piano de concert révolutionnaire dans sa conception, comprenant 102 notes (du do au fa) au lieu des 88 habituelles, avec 9 touches supplémentaires pour les basses, 5 pour les aigus. Un instrument hors norme de 3 mètres de long, d’une finition exceptionnelle, qui se démarque également par ses cordes parallèles obliques et leur unique chevalet, ainsi qu’un cadre sans raidisseurs. Des idées qui ne sont pas nouvelles mais qui n’avaient jamais été réunies dans un même piano. De quoi offrir de nouvelles perspectives aux compositeurs.
 
L’Opus 102 a fait sa première sortie le 4 décembre 2015 au Havre dans le cadre du festival "Piano is not dead" avec au (long) clavier Anne-Cécile Barrère et Nicolaï Maslenko dans la première pièce spécialement composée pour ce piano par Thierry Pelicant et Philippe Morini. 
 

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