Mort de Bernard Pivot : "Je perds mon grand-frère", regrette l'auteur Erik Orsenna
Après avoir présenté pendant de longues années des émissions culturelles, l'annonce de la mort du journaliste Bernard Pivot a suscité l'émoi de la communauté littéraire. Parmi eux, l'écrivain et académicien Erik Orsenna, invité du 20 Heures lundi 6 mai, qualifie la fonction de son ami de "bonhomme". "Il était tellement gourmand de la vie, tellement gourmand des êtres humains qu'il y avait un mot dont on a parlé ensemble", explique-t-il. Selon lui, il s'agit d'une personne "qui fait attention aux autres et qui est gourmand de tous les semblables, quels qu'ils soient, quel que soit leur rôle".
Un homme simple
Bernard Pivot était à la fois un homme simple et un homme de travail, comme le raconte Erik Orsenna. "Il avait lu tous ceux qui recevaient, ce qui lui permettait de passer de l'un à l'autre", se souvient-il. Le journaliste aimait "un peu la littérature et beaucoup le football, et après énormément le vin". L'annonce de sa mort a particulièrement atteint l'académicien, avec qui il partageait sa passion pour la littérature et la gastronomie. "C'est mon grand frère, je perds mon grand frère", regrette-t-il.
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