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Vidéo Le designer Tanguy Mélinand utilise des algues pour ses créations

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Pour combattre la pollution engendrée par le monde de la mode, Tanguy Mélinand, designer, utilise des biomatériaux, plus particulièrement les algues. Diplômé d’une école de mode, il souhaite, à terme, développer une marque de vêtements plus soucieuse de l’environnement.
VIDEO. Le designer Tanguy Mélinand utilise des algues pour ses créations Pour combattre la pollution engendrée par le monde de la mode, Tanguy Mélinand, designer, utilise des biomatériaux, plus particulièrement les algues. Diplômé d’une école de mode, il souhaite, à terme, développer une marque de vêtements plus soucieuse de l’environnement. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Pour combattre la pollution engendrée par le monde de la mode, Tanguy Mélinand, designer, utilise des biomatériaux, plus particulièrement les algues. Diplômé d’une école de mode, il souhaite, à terme, développer une marque de vêtements plus soucieuse de l’environnement.

Pour réaliser ses créations, l’artiste de 23 ans ne se rend pas chez un fournisseur de tissus ni de textiles mais sur la plage de Sainte-Marguerite à Landéda. Là, Tanguy Mélinand, diplômé d’une école de haute couture, parcourt l'étendue de sable pour recueillir des algues, le végétal maître de sa pièce, une veste. Sur place, il sélectionne avec soin ses futurs produits. Laminaire, saccharina, Tanguy connaît les caractéristiques de chaque type d’algues, pour explorer pleinement leur potentiel par la suite, dans son atelier de couture. 

Sa marque signature : le cuir d’algues 

Avant de passer sous la machine à coudre, l’algue est soigneusement retravaillée par le designer. Séchage, traitement, réhydratation, une fois prêtes à l’emploi, les algues sont surpiquées entre elles. Pour Tanguy Mélinand, manipuler cette matière est parfois complexe car elle est capricieuse et conserve ses caractéristiques, notamment l'absorption d’humidité. “Ça, par exemple, c'était une veste que j'avais faite pour la collection de mon diplôme”. 


Faite à presque 100 % d’algues, les boutons sont, eux, en céramique, produits à quelques pas de son atelier. “Si on enlève les boutons, on peut mettre la veste dans notre compost et elle va disparaître avec le temps. Là, le cuir d'algues, les tests que je fais, c'est environ trois semaines pour que ça se désintègre totalement, sans laisser de traces”. Car pour le designer, créer à partir de biomatériaux serait “une partie de la réponse pour combattre la pollution engendrée par l'industrie de la mode”. À terme, son objectif serait de développer sa marque de vêtement en cuir d’algues dont il a développé l’expertise et se tourner ainsi, vers une mode plus conventionnelle et soucieuse de l'environnement.

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