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Tendance : la personnalisation, le moyen de se démarquer

Après Internet, c’est au tour des marques d’offrir au sein de leur boutique, souvent transformée en atelier, un service, payant, de personnalisation. Ce dernier permet de rendre unique des modèles produits en série. Choisir un vêtement ou un accessoire en accord avec votre personnalité et vos valeurs, c’est possible avec le pap Lorafolk, les sacs Missiessy et les bijoux Libertie Is My Religion.
Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Quentin Mausse (société Lorafolk) sélectionne un rouleau de tissu dans son atelier-boutique parisien
 (Corinne Jeammet)
Lorafolk, la fabrication made in France
Derrière cette griffe se cache un binôme : Laura Foulquier (Atelier Chardon Savard, Saint Martin’s School) à la création et à la réalisation des collections et Quentin Mausse (formation artistique et juridique) en charge de la gestion et de la production.
La créatrice Laura Foulquier (société Lorafolk) devant des patrons de vêtements dans son atelier-boutique parisien.
 (Corinne Jeammet)
Lancée en octobre 2011 ce prêt-à-porter haut de gamme s’est diversifié, en octobre 2012, avec une collection mariée, complétée par une ligne d’accessoires. La jeune marque française dispose d’une boutique-atelier « où la cliente peut assister à l’ensemble du procédé de fabrication » explique Laura Foulquier, qui insiste sur « cette fabrication made in Paris » (10, rue Beauregard. 75002).
Sur portants, le prêt-à-porter Lorafolk dans son atelier-boutique parisien
 (Corinne Jeammet)
Ces trentenaires privilégient le mariage des matières, le détail des finitions et l’esprit couture. Ici, mousselines souples et crêpes de soie ivoire, perles, broderies main et dentelles de Calais habillent 15 robes. Vestes courtes, headband en cuir et dentelle, voiles et pochettes accompagnent ces tenues de mariage. Si pour la mariée Lorafolk privilégie le sur-mesure, pour la collection prêt-à-porter, c’est la personnalisation qui est favorisée.
Laura Foulquier et Quentin Mausse, fondateurs de la marque Lorafolk
 (Corinne Jeammet)
« Notre petite production, flexible, nous permet de personnaliser les modèles - choix des tissus, des couleurs, des encolures, des longueurs de manches… – dans des délais raisonnables » insiste la créatrice. « Et parfois, une demande spécifique peu donner d’autres idées pour la réalisation de nos modèles » souligne Laura Foulquier.

Missiessy, une large gamme de peausseries
Hubert van Cappel de Prémont de Burgues de Missiessy fonde la marque en 2010, contraction de « Missié Sixte », Monsieur le Sixième en langue d’oc, le dernier survivant de 6 frères partis d’Espagne pour rejoindre la France au 13e siècle. Son crédo : la maroquinerie haut de gamme privilégiant le savoir-faire français.
3 parures de fourrure personnalisable sur la face extérieure d'un sac Missiessy
 (Corinne Jeammet)
La personnalisation de sac ou d’accessoire se fait en mariant peaux exotiques et coloris pour une création unique. Ici, cabas, besaces, pochettes, bracelets, manchettes sont réalisés dans des couleurs chatoyantes dans une large gamme de peausseries sélectionnées parmi les peaux « orphelines et fourrures tannées en France, et en Italie » insiste le créateur de MIssiessy.
Large choix de peausseries chez Missiessy : galuchat, crocodile, serpent...
 (Corinne Jeammet)
Dans l’atelier au sous-sol de la boutique (87, rue de Seine. 75006 Paris) une apprentie-compagnon traite les demandes de personnalisation. Ce service s’applique différemment selon les modèles de sacs. Sur la face extérieure, la cliente a le choix des parures à insérer (une pièce de fourrure l’hiver, un tissu en harmonie avec une robe de mariée ou de cocktail). La pochette intérieure, l’anse, le tire-zip et les pattes de côté ainsi que des petits accessoires comme les bracelets sont modulables selon les modèles.
Chez Missiessy, une apprentie-compagnon teint les bordures d'une sangle de sac
 (Corinne Jeammet)
Libertie Is My Religion, des headbands
Diana Atlan, la créatrice de Libertie Is My Religion, a grandi à Paris dans un milieu créatif. Designer, styliste, graphiste, photographe et peintre, elle fonde en 2009 sa marque parisienne et revisite les codes du bijou haute fantaisie.
Diana Atlan, la créatrice de Libertie Is My Religion 
 (DR)
Ici, la tendance est aux influences et motifs amérindiens avec des modèles dont les couleurs invitent au voyage dans le sud ouest américain… entre le côté naturel des pierres, les influences antiques, le côté rock des clous et des têtes de mort. Le style Art Déco est aussi un des thèmes clefs avec un soin particulier apporté à la pureté des formes, à l’aspect géométrique et décoratif propres à ce mouvement.
Headband-bijoux Libertie is my religion
 (DR)
Du bijou de tête, pièce phare de la collection, au collier, la créatrice propose 5 collections aux univers différents ainsi qu’une ligne futures mariées dans sa boutique-atelier (32, rue du Dragon. 75006 Paris). Réalisés à la main, les bijoux de tête, considérés comme des bijoux à part entière, sont personnalisables à loisirs et selon modèles : les diadèmes sont ornés de perles, de fleurs
Headband-bijou Libertie is my religion
 (DR)
ou de cristaux swarovski.

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