Cet article date de plus de sept ans.
Retour en 20 images sur la haute couture printemps-été 2017
Article rédigé par
franceinfo
-
franceinfo Culture (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 27/01/2017 10:23
Mis à jour le 27/01/2017 10:36
Pas question de tendances, ici. La haute couture, spécificité française, est une vitrine prestigieuse de savoir-faire traditionnels et d'un travail à la main maîtrisé par les ateliers. Retour en 20 images sur les défilés présentant le printemps-été 2017, qui ont foulé les podiums du 22 au 26 janvier 2017.
Zacharie Scheurer/AP/SIPA
Jean Paul Gaultier a fait défiler des belles des champs pop qui portent des fichus soyeux avec d'élégants tailleurs pantalons. L'inspiration hispanique est présente aussi avec un boléro à paillettes noir porté sur une brassière à coquelicots et un chapeau rouge. L'univers de la movida et d'Almodovar n'est pas très loin, avec une jupe de flamenco accompagnée d'un blouson de motard. D'autres silhouettes évoquent les îles, avec des imprimés de fleurs façon paréo. Marguerites, coquelicots et tournesols sont présents sous forme de bijoux, d'imprimés, de broderies. Les classiques sont là : la marinière se métamorphose en une blouse à dentelles et épaules dénudées, accompagnée d'une jupe crayon à la taille haute ceinturée. Le corset se porte au-dessus d'un débardeur en dentelle, avec un pantalon fluide.
(ALAIN JOCARD / AFP)
"A l’image de l’atelier de Rodin, immaculé par le plâtre des moulages, cette collection été 2017 est sculpturale, éternelle et immortelle mais jamais figée ni dans le temps, ni dans l’espace" explique Stéphane Rolland. Ici de monumentales mais
graciles robes Dômes en gazar et faille ainsi que des capuches ondoyantes en forme de crinières altières ou auréoles d’or pur encerclant le buste.
(Stéphane Rolland)
Célébrant cette année son 90e anniversaire, la maison Schiaparelli a retrouvé l’appellation officielle haute couture. Ce label avait disparu lorsqu’Elsa Schiaparelli avait fermé sa maison de couture en 1954 pour se consacrer à l’écriture de son autobiographie Shocking Life. Le D.A. Bertrand Guyon a célébré une féminité flamboyante nourrie d'esthétisme pop avec des tenues fluides, des motifs en forme de homard, de coeur ou de cadenas, emblématiques de cette maison au style empreint de fantaisie. Au menu : smokings, tuniques flottantes, mini robes portées avec des cuissardes de couleur vive et des capes légères.
(Patrick KOVARIK / AFP)
Chez Iris Van Herpen, la féminité est minérale : les robes (noires, grises ou écru) s'apparentent à des plaques de givre, des écailles de sirène ou des créatures marines. Pour la collection baptisée "Between the lines" ("entre les lignes"), la Néerlandaise joue de la transparence et des illusions d'optique et fait appel à la soie et à des matières plastiques découpées au laser.
(Patrick KOVARIK / AFP)
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Une année 2017 qui s'annonce riche pour Franck Sorbier qui fêtera ses 30 années de création aussi bien couture, accessoires, illustrations et objets. Par ailleurs, le Musée d’Impression sur étoffes de Mulhouse lui donnera l’occasion de mettre en scène son histoire et de faire découvrir des pièces uniques. Ces belles enveloppées dans des capes de papier et chapeautées les déchirent pour mieux révéler ses robes et jupes foulard en voile de soie avec des impressions Zipélius (créateur de dessins textile qui a dessiné le manteau de cour de l'Impératrice Eugénie).
(Patrick KOVARIK / AFP)
Elie Saab a rendu hommage à l'"héritage culturel et artistique inestimable" de l'Egypte. Les robes de princesses orientales, tout en transparences et brillances, côtoient des ensembles faits de pantalons et de traînes. Le créateur a été inspiré par l'âge d'or de la musique et du cinéma égyptien et arabe des années 1940-60. Des broderies représentent les palmiers de la ville de Doumyat, des motifs inspirés de la calligraphie arabe recouvrent des étoffes.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
La collection Armani Privé évoque les couleurs d'un soleil couchant. Giorgio Armani décline toutes les nuances d'orange dans son vestiaire, qui fait la part belle aux vestes en soie jacquard aux épaules marquées, aux motifs floraux, portées avec des pantalons noirs. Des silhouettes soyeuses évoquent l'Orient, leurs paillettes brillent dans la nuit.
(Patrick KOVARIK / AFP)
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Pour Chanel, Karl Lagerfeld a reconstitué un décor de glaces à facettes rappelant l'escalier de la rue Cambon, siège historique de la maison. La collection commence par des variations autour du tailleur en tweed dans des tons pastel. La taille est haute, accentuée par une large ceinture. Suivent des robes corolles fifties, de longues robes fourreaux et des silhouettes années 30, avec une profusion de plumes. Le défilé s'achève dans une abondance de volants rose poudré avec Lily-Rose Depp en robe de mariée.
(Patrick KOVARIK / AFP)
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
(ALAIN JOCARD / AFP)
Nouvellement adoubé dans le cercle de la haute couture, Julien Fournié a proposé un vestiaire acidulé et sexy : bustiers, micro-shorts et brassières. Souvent près du corps, les robes sont ornées de paillettes, donnant une touche glamour à des tenues à l'esprit balnéaire.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
(ALAIN JOCARD / AFP)
"Un baisemain c'est très bien mais un diadème en diamants dure toute la vie", cette phrase de Marilyn Monroe dans "Les hommes préfèrent les blondes" sert de fil rouge. Alexis Mabille a dessiné des robes fourreaux, bustiers et patineuses aux couleurs éclatantes. Le tulle, omniprésent, apporte une touche de légèreté aux silhouettes parées d'un voile.
(Maitre/WWD/Shutterstock/SIPA)
"Cette collection est sur le pouvoir véritable d’Atelier Versace et la magnifique transformation d'une femme quand elle met sur elle sa création Atelier Versace" a indiqué Donatella Versace. Quatre thèmes sont à l'honneur : les noeuds, les plis, le métal et la nature. Les couleurs sont silencieuses : beige, gris, bronze, comme pour attirer l'attention sur l'artisanat.
(Atelier Versace)
Pour sa première collection de haute couture chez Valentino sans Maria Grazia Chiuri désormais chez Dior, Pierpaolo Piccioli a conçu des silhouettes hiératiques, auxquelles il a donné des noms de dieux et déesses de la mythologie grecque. Ces héroïnes défilent dans des robes, longues et plissées. Les tons écru, vert d'eau, rose poudré dominent la palette.
(ALAIN JOCARD / AFP)
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
( WWD/Shutterstock/SIPA)
Vetements, qui présentait son prêt-à-porter hiver 2017, célébre les cultures populaires, le kitsch et le quotidien. Demna Gvasalia fait défiler une Parisienne en trench-coat beige et jean slim. Pour la secrétaire, un tailleur-jupe, un chemisier décolleté. Le hooligan est vêtu d'un bomber XXL, un pantalon de survêtement et une écharpe de foot aux couleurs criardes, le vagabond a un pull en laine effiloché aux couleurs du drapeau européen, un grand manteau qui se ferme à l'aide d'une écharpe et un sac de couchage siglé Vetements. Une grand-mère est habillée d'une ample parka, un chemisier en soie dans une jupe plissée couleur anis.
(ALAIN JOCARD / AFP)
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
Partagez sur whatsApp (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez sur facebook (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez par email (Nouvelle fenêtre)
Partagez (Nouvelle fenêtre)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.