"Gang de Paris" : une ligne de vêtements et un hommage aux voyous de la Belle-Epoque
7 mars 1902. Règlement de compte à Belleville entre voyous : face à face Leca et Manda, tous deux amants de la belle Amélie surnommée Casque d'Or, le premier est son proxénète, le second son amoureux. Ils sont l'image d'Epinal de la voyoucratie de l'époque. Sanctifiés par le livre puis par le cinéma avec "Casque d'Or" le film de Jacques Becker.
Voyous, Marlous, apaches, pour le journal "Le Matin" d'alors, ils sont 30 000 à hanter les rues de Paris, surgissant pour détrousser le bourgeois, soutenant la prostituée qui bat le pavé, réglant leurs comptes à coups de surin. Ces mauvais garçons, portant gapette et gilet cintré, faisaient régner leur loi sur les fortifs, cette enceinte de Paris voulue par Adolphe Thiers. Ils ont inspiré de nombreux livres et suscité des passions romanesques souvent fort éloignées d'une réalité plus prosaïquement dénuée de toute compassion.
Reportage : France 3 Paris Île-de-France P. Pierre / C. Carrasqueira / M. Maitrel
"Gang de Paris" organise des visites des quartiers de la capitale, essentiellement le 18e, dont certaines parties ont gardé le caractère qui était le leur il y a un siècle.
En 1936, Fréhel évoque l'époque des voyous de la Belle Epoque dans "La chanson des fortifs".
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