Cet article date de plus de huit ans.
"Promenade pour un Objet d’Exception" : une passerelle entre le luxe et l'art
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 13/09/2016 09:15
Mis à jour le 16/12/2016 14:58
32 maisons et lieux de prestige de l'avenue Montaigne et de la rue François 1er et ses alentours présentent un objet extraordinaire, pièce d’archive ou création exclusive. Voici 7 pièces pour une mise en bouche de cette galerie à ciel ouvert étonnante et précieuse. Une passerelle entre l’art et le luxe à parcourir du 14 au 17 septembre 2016.
On Aura Tout VU et Caron
En plus d’un siècle, la maison Caron a créé 35 parfums et une palette de poudres libres dont la fabrication reste un secret artisanal. Marque emblématique de la haute parfumerie française, labellisée Entreprise du Patrimoine vivant, les parfums Caron recèlent authenticité, tradition et modernité. Caron collabore depuis de nombreuses années avec le duo couture On Aura Tout Vu. Symbole du luxe et du glamour, cette robe houppettes dont le montage de la jupe a nécessité 500 houppettes, rose, violet et fuchsia, en duvet d’oie plumassière, est porté sur un corset en ruban satin Caron, incrusté de maillons en métal doré siglés Caron.
La méthodologie de Cristobal Balenciaga consistait à concevoir un vêtement capable de transformer la façon d’apparaître et de se sentir femme. La collection de prêt-à-porter automne/hiver 2016-17, la première du directeur artistique Demna Gvasalia pour la maison, se présente sous la forme d’une série d’attitudes couture qui influence ce vestiaire. Cette robe de cocktail brodée est composée d'un bustier en tissu ottoman que l'on retrouve à l'intérieur des pièces de Cristobal Balenciaga. Le volant est créé par des plis profonds sur le côté qui soulignent la forme et donne une silhouette asymétrique et moins rigide. La broderie "Pétale Miroir" est constituée de paillettes miroir et de fil argenté sur une base de broderie triple en organza de soie noire.
(Balenciaga)
Présenté pour la première fois à Shanghaï en 2011, l’exposition itinérante "Lady Dior as seen by" donne carte blanche aux plus grands photographes et sculpteurs internationaux qui y livrent leur vision du sac le plus emblématiques de la maison : le Lady Dior. « J’ai choisi de réinterpréter le mythique sac Lady Dior en m’appuyant sur les motifs emblématiques de mon oeuvre. Ces images symboliques résultent de mon intérêt pour la frontière entre le visible et l’invisible. Elles évoquent une beauté, une splendeur et une dignité exceptionnelles. Cependant, dans le même temps, elles laissent entrevoir une face cachée, invisible pour l’instant, qui va se révéler au fil des saisons. En effet, les fleurs de prunier, aujourd’hui au pic de leur floraison, finiront par tomber et disparaître. En m’inspirant de l’évolution perpétuelle du Lady Dior, j’ai voulu en livrer une réinterprétation qui confère une dimension invisible, spirituelle à la figure historique de Christian Dior. J’ai choisi le bouton comme métaphore de la banalité de l’existence humaine. En martelant la surface en ABS du Lady Dior d’une multitude de boutons, dans un processus à la fois répétitif et méditatif, j’ai créé des paysages oniriques » explique Ran Hwang.
(Christian Dior)
"Signature de Chanel" est la première collection de haute joaillerie dédiée au matelassé. Inspiré du monde équestre cher à Gabrielle Chanel et particulièrement par les vestes portées par les lads sur les champs de courses, le motif matelassé est incontournable de l’univers créatif de Mademoiselle Chanel. Il est ici interprété comme une marqueterie de nacre, illuminé de diamants. La manchette "Signature de Nacre" en est or blanc 18K serti de 496 diamants taille brillant pour un poids de 20,3 carats et nacre sculptée.
(Chanel)
Avec sa fermeture à tourniquet et son cadenas assorti, le Tiffin, sac emblématique de la maison Ralph Lauren, affiche un style élégant dans cette version en suède noir recouvert d’une composition florale brodée à la main de fils dorés. Un seul et même artisan développe chaque modèle afin de maintenir la cohérence du motif. Il décline toute une variété de points pour dessiner les feuilles et les fleurs. Deux semaines sont nécessaires pour concevoir les panneaux qui forment le sac.
(Ralph Lauren)
« Un nécessaire de voyage est un objet essentiellement personnel dans lequel la femme élégante aime à retrouver les moindres bibelots qui lui sont familiers et que Louis Vuitton saura seul grouper en un élégant écrin conçu et réalisé avec sa maîtrise de maître-maroquinier » énonçait dans le Vogue des années 1920 Gaston-Louis Vuitton, petit-fils du fondateur Louis Vuitton, qui dirige alors la maison. Dans les années 1920, Louis Vuitton présente une coiffeuse et les premiers et rares bagages de la maison officiellement baptisés du nom des personnalités pour qui ils ont été créés comme le nécessaire de beauté Marthe Chenal – hommage à la cantatrice – que la couturière Jeanne Lanvin commande le 13 janvier 1926. Trousse rigide à abattant frontal, considérée comme une coiffeuse de voyage, son Marthe Chenal comporte plu de 60 pièces et accessoires en ivoire, cristal et argent, tous marqués à son chiffre, JML, Jeanne Marie Lanvin.".
(Louis Vuitton)
Ricardo Tisci a souhaité mettre en avant la rencontre entre l’art du maquillage de Pat McGrath et le luxe de ses silhouettes. Au-delà de magnifier le visage des mannequins, le maquillage devient l’un des vecteurs d’immersion dans l’univers de marque. De l’association du cuir, des perles et de la dentelle naît des créations uniques, proches d’oeuvres d’art. Trois podiums présentent une sélection de ces maquillages-bijoux réalisés sur les silhouettes haute couture du défilé prêt-à-porter printemps-été 2016, qui a eu lieu en septembre 2015 à New York.
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
Partagez sur whatsApp (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez sur facebook (nouvel onglet) (Nouvelle fenêtre)
Partagez par email (Nouvelle fenêtre)
Partagez (Nouvelle fenêtre)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.