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Paco Rabanne : les looks les plus iconiques du créateur

Paco Rabanne, mort à l'âge de 88 ans, a marqué l'histoire de la mode par des tenues excentriques en métal, plastique et béton. Retour sur quelques créations mythiques.
Article rédigé par Rudy Degardin - franceinfo Culture
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2 min
Paco Rabanne, Françoise Hardy et Salvador Dali lors de l'exposition internationale de diamants. (FITITJIAN/SIPA / SIPA PRESS SIPA)

Quand ses contemporains créaient, en 1960, des robes en soie et en satin, Paco Rabanne, lui, utilisait du plastique et du métal. L'artiste a marqué l'univers de la mode par son excentricité et sa capacité à imaginer les tenues du futur. "Tout ce qui est textile est condamné à disparaître, expliquait-il dans Le Monde en 1995. Dans deux mille ans, en fouillant les ruines de Paris, les archéologues retrouveront des robes. Il s'imagineront qu'elles auront été faites pour des déesses...". Le styliste nous laisse ainsi en héritage des looks iconiques dont voici une sélection.

Les robes "importables en matériaux contemporains"

En 1966, Paco Rabanne présente, à l'hôtel George V, sa première collection de prêt-à-porter au nom évocateur de "Douze robes importables en matériaux contemporains". Les robes sont agrémentées de sequins et plaques en Rhodoïd (matière plastique), donnant une esthétique futuriste et un ton décalé. Les mannequins dansent pieds nus sur la musique de Pierre Boulez, Le Marteau sans maître.

Paco Rabanne présente, à l'hôtel George V, sa première collection "Douze robes importables en matériaux contemporains". (KEYSTONE-FRANCE / Getty Images)

La "robe la plus chère du monde" portée par Françoise Hardy

Fort de son succès, il poursuit ses expérimentations dans les années 60 et crée des robes en papier, en cuir fluorescent ou en aluminium. Il développe aussi des "Pacotilles", des boucles d'oreilles et lunettes en Rhodoïd. Certaines stars du moment, séduites par son approche futuriste, porteront ses créations, à l'image de Françoise Hardy. Pour l'icone des yé-yé, il confectionnera "la robe la plus chère du monde" à l'occasion de l'Exposition internationale de diamants en mai 1968, place de l'Opéra à Paris. Cette robe, d'or et de diamants, était estimée à plus de 10,4 millions de dollars. 

Il confectionne "la robe la plus chère du monde" pour Françoise Hardy en 1968. (FITITJIAN/SIPA / SIPA PRESS SIPA)

La robe Barbarella de Jane Fonda

Qui mieux que Paco Rabanne pour créer, en 1967, les costumes d'un film de science fiction. C'est chose faite avec Barbarella de Jean-Claude Forest. On y voit l'actrice américaine Jane Fonda, portant des costumes moulés, métalliques et colorés. 

L'actrice Jane Fonda dans le film Barbarella, en 1968. (ROLLS PRESS/POPPERFOTO / Getty Images)

Des tenues en miroir pour Mylène Farmer

Lors de son Tour 1996, la chanteuse Mylène Farmer fait appel à Paco Rabanne pour ses costumes. Une véritable rencontre entre deux artistes aux créations excentriques. Du blanc, de l'argent, des tenues en miroir, l'ensemble est lumineux, céleste, et rappelle le talent de ce styliste aux inspirations venues d'une autre planète.

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