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LVMH prend sous son aile le créateur Maxime Simoëns

A moins d'une semaine de la fashion week parisienne, la maison Maxime Simoëns, qui y défile le 3 mars, a annoncé que le groupe LVMH fournit désormais un soutien financier et un conseil en stratégie avec l’aide du PDG de Dior, Monsieur Sidney Toledano, encadrant personnellement Maxime et son équipe sur la stratégie et l’organisation de la marque.
Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Maxime Simoëns en pleine séance de travail
 (DR)

A 22 ans Maxime Simoëns sort major de sa promotion à la Chambre syndicale de la couture parisienne et poursuit son apprentissage dans des maisons de couture -Elie Saab, Jean Paul Gaultier, Christian Dior et Balenciaga. Fort de ces expériences et porté par l’enthousiasme de la presse, très vite naît en lui l’envie de créer sa maison. Après deux présentations, il intègre officiellement le calendrier de la Couture et défile depuis janvier 2011. Pour la première fois, un créateur devient membre de la Fédération sans avoir défilé au préalable. Il est Directeur Artistique de la griffe Léonard le temps d'une collection automne-hiver 2012-2013. 

LVMH -géant mondial du luxe, propriétaire de Louis Vuitton, Céline ou Givenchy- a confirmé « avoir pris une participation dans la Maison fondée par Maxime Simoëns afin d'accompagner le développement de ce jeune et talentueux créateur français.» Maxime Simoens a déclaré : "Je me réjouis du soutien que le groupe de luxe LVMH va m'apporter. Cet accompagnement va permettre à la Maison de développer ma vision créative à l'International. Dans cette nouvelle perspective, nous allons défiler désormais en Prêt-à-porter pour la première fois le 3 mars prochain."

Maxime Simoëns haute couture printemps-été 2012, à Paris
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
La Maison s’est restructurée, il s’agit d’une renaissance
Ainsi pour l’automne-hiver 2013-2014, il présentera sa première ligne d’accessoires associée à l’univers de son prêt-à-porter : des chaussures, un premier sac ainsi qu’une ligne de bijoux. Libre de toute influence, Maxime Simoëns définit son style par une vision innovante, mêlant le graphisme à l’architecture du vêtement. La subtile géométrie de ses silhouettes concilie structure et fluidité. La précision des lignes pures révèle une féminité sensuelle, l’élégance d’une modernité intemporelle.
Maxime Simoëns haute couture printemps-été 2012, à Paris.
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Effervescence autour des jeunes marques et des créateurs jugés prometteurs

Dans un secteur qui a bien résisté aux aléas de la conjoncture en 2012, malgré un ralentissement par rapport à des taux de croissance explosifs enregistrés en 2011, les talents créatifs et pointus sont de plus en plus courtisés. Car il s'agit, pour les groupes qui recherchent de nouvelles pépites, de trouver les bonnes cibles susceptibles de séduire une clientèle internationale, et notamment chinoise - première acheteuse du luxe au monde - de plus en plus sophistiquée.

"En Chine, les nouvelles générations veulent se démarquer de celles de leurs parents en consommant différemment", déclarait récemment à Reuters Jean-Marc Bellaïche, associé du cabinet de conseil Boston Consulting Group. Elles sont à l'affût de produits moins vus et à forte créativité.

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