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Focus en images sur ces accessoires qui ont sublimé la haute couture hiver 2018

Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
La haute couture couronne des savoir-faire traditionnels issus du travail à la main. Hier Paris fourmillait d’ateliers mais ce n’est plus le cas aujourd'hui même si des artisans spécialisés dans la fabrication des accessoires - sacs, bijoux, ceintures...- ont résisté. Retour en images sur cette spécificité française au travers de 7 défilés parisiens de l'automne-hiver 2018-19.

Alain JOCARD / AFP

Christophe Josse reste dans la continuité de sa précédente collection estivale. Ce créateur d’une esthétique à la délicate élégance poursuit ses voyages. Inspiré par les textiles des régions centrales de l’Europe et Asie, traversées par la route de la Soie, et par les tribus Kazakhs, Ouzbeks, Kirghises qui ont su créer un travail de feutrage particulier. C'est un mélange de tissages à la main de fils d’alpaga, de cachemire, de mohair, d'angora déclinés dans une palette aux tonalités naturelles. On a aimé : les accessoires en doré réalisés par la souffleuse de verre Brigitte Bonnave. Ces délicates bulles de verre se transforment avec le talent de Maktar Touré en bijoux, bagues, boucles d’oreilles, ceintures…
 (Bertrand GUAY / AFP)
La Parisienne d'Alexandre Vauthier aime le noir mais aussi le soufre d'un jaune, d'un rouge et les impressions tigrées. Adepte d'une silhouette sexy, elle adopte les minis indécentes mais aussi les pantalons amples, les robes fatales et les jupes vaporeuses... On a aimé : les cravates de garçons, les lavallières et les canotiers en feutre noir. 
 (Laurent VU/SIPA)
La créatrice chinoise Guo Pei a puisé dans l'architecture son inspiration. Selon elle, "le vêtement est une architecture en mouvement, et l'habit est le premier espace pour l'homme". C'est donc tout naturellement à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine qu'elle a fait défiler ses robes qui intègrent flèches pointues, arcs-boutants, fenêtres arquées et contreforts... Le noir incarnant ici le style gothique. Elle utilise aussi la fibre de feuille d'ananas et la mousseline à la texture douce et transparente. 
 (Bertrand GUAY / AFP)
Dans la collection "Syntopia", la créatrice Iris Van Herpen explore les nouveaux mondes qui émergent de la biologie synthétique et les relations entrelacées entre l'organique et l'inorganique.
 (IAN LANGSDON/EPA/Newscom/MaxPPP)
Chez Schiaparelli, la collection de Bertrand Guyon évoque un univers fantastique de bal costumé. Le thème animal est omniprésent, avec des motifs léopard et zèbre, un masque papillon couleur rose "shocking" emblématique de la maison de couture, une cagoule satinée à oreilles de lapin, une cape de cachemire représentant des flamants roses.... L'univers végétal est aussi évoqué avec des broderies de feuilles et de fleurs.
 (Alain JOCARD / AFP)
La marque néerlandaise Ronald van der Kemp a pour maxime : "Je rêve de jours où la mode de luxe était encore une affaire profondément intime. Les femmes construiraient des armoires qui accentuaient leur style personnel, choisissant soigneusement les designers qu'ils aimaient. Ils se sont régalés pour cette robe ou cette veste parfaite, sachant qu'il a été conçu avec amour. Et durerait toute une vie".
 (Bertrand GUAY / AFP)
La créatrice est née en Russie dans une famille de couturières, où elle apprend dès son plus jeune âge la couture et le dessin. C’est à 30 ans qu‘elle crée sa marque Galia Lahav,  secondée par Sharon Sever. A Tel Aviv, en 1988, elle crée son premier atelier spécialisé en appliqués de dentelles sur mesure. Galia Lahav a toujours mis en valeur les talents de son pays en se concentrant sur le savoir-faire israélien. Ses robes texturées et légères se caractérisent par une sensualité artistique, des mélanges de broderies et d’appliqués en dentelle. 
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

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