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Fashion couture : les créatures sexy-rock d'Alexandre Vauthier
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 08/07/2015 09:30
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
7 créateurs au menu de la 3e journée et un coup de coeur pour la belle dynamique d'Alexandre Vauthier. Outre cette collection, aux silhouettes sexy voire aguicheuses, qui dévoilent leur plastique par des jeux de découpes graphiques, le créateur français lance une ligne de souliers et imagine la collection de haute joaillerie et joaillerie de la maison Mellerio dits Meller. De l'énergie à revendre!
Belle actualité pour Alexandre Vauthier, outre sa collection couture automne-hiver 2015-16, il a imaginée cette saison la collection de haute joaillerie et joaillerie de la maison Mellerio dits Meller. Par ailleurs, poursuivant l'extension de sa ligne d'accessoires, il lance une ligne de souliers avec le licencié Sebastian, originaire de Parme en Italie. Côté couture, toujours des créations, féminines et sexy, qui font une large place aux tonalités noires et or mais aussi au blanc, au rose et au rouge. Les robes sont fendues, avec de profonds décolletés, certaines très réussies ressemblent à des vestes rallongées. Les franges donnent du mouvement et les ceintures dorées brillent de mille feux. Les découpes sont toujours présentes sur les jambes, l'abdomen, le corps se dénude. Ces silhouettes aguicheuses font le bonheur des stars, comme Rihanna,Beyoncé, Lady Gaga et Vanessa Paradis.
(EPA/MAXPPP)
Chez Chanel, le public était convié au "Cercle Privé", une salle de jeux ambiance Années folles. Nouveauté de cette collection : une dizaine des tailleurs Chanel ont été créés grâce à une technique de laser et de 3D appelée Selective Laser Sintering. "L'idée c'était de prendre la veste la plus iconique du XXe siècle et d'en faire une version XXIe siècle, qui techniquement n'était même pas imaginable à l'époque où elle est née", a expliqué Karl Lagerfeld. "La veste est d'une seule pièce, il n'y a aucune couture, c'est moulé". Pour lui, cette technique "élargit la haute couture" et sera de plus en plus utilisée à l'avenir. "Ce qui fait vivre la couture, c'est d'aller avec son temps. Si elle reste une belle au bois dormant dans une tour d'ivoire, vous pouvez l'oublier", a-t-il estimé. "Les femmes qui achètent la couture aujourd'hui ne sont pas de grosses bourgeoises comme dans le temps, ce sont des femmes jeunes, modernes". "Je ne joue pas mais j'aime bien l'ambiance des casinos du temps où les gens s'habillaient" a regretté le couturier.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Le défilé Giorgio Armani haute couture automne-hiver 2015-16, à Paris
(Thibault Camus/AP/SIPA)
Le défilé Bouchra Jarrar haute couture automne-hiver 2015-16, à Paris
(PIXELFORMULA/SIPA)
Nous retrouvons tous les codes qui déterminent l'ADN de la griffe parisienne Stéphane Rolland : une ligne pure et longiligne accompagnée de volumes tridimensionnels. Pas de défilé cette saison mais une présentation qui permet de voir de plus près les modèles : demi manteau en gazar porté sur un fourreau d'argent, un bustier en silicone or moulé et sculpté sur une longue robe de crêpe noir, des ailes de gazar thermo-soudées enveloppant une combinaison pantalon, des robes capes kimono et des burnous flottant. Une nouveauté : des gilets, jupes et capes en cuir blanc ou lamé or tressés et découpés et des pulls et robes en mosaïque Art Déco en silicone métallisée or et argent. Le tout décline dans une gamme de blanc, noir, sable et caramel et un vert prairie lumineux.
(Stephane Rolland)
Née en Chine, Yiqing Yin, qui a beaucoup voyagé a déjà expliqué que ses vêtements lui ont souvent servis de points de repère : « Réintégrant mes habits, j’habitais de nouveau mon corps et mes émotions ; j’étais chez moi ». Aussi, elle crée un vêtement qui protège et renforce, à la fois seconde peau et armure molle. Sondant les capacités dynamiques du pli, elle imagine des volumes en mutation. Elle sculpte le vide autour du corps avec, comme ligne directrice, la recherche des équilibres et des points de rupture entre les zones flottantes et les zones sculptées. Cette saison, elle explique avoir pris la mue d'un serpent comme métaphore de son travail. Ainsi, la dentelle fait écho aux motifs graphiques de la peau de serpent, des dessins sont mis en lumière par l'ajout d'écailles découpées au laser et la soie dévorée évoque la mue. Les ensembles s'enroulent autour de la silhouette, les tenues semblent à peine suspendues sur le corps comme si elles étaient sur le point d'être délaissées : "J'aime l'idée que le vêtement puisse évoquer une absence", explique la créatrice dans une note remise aux invités.
(Rafael Yaghobzadeh/AP/SIPA)
Cette saison, Julien Fournié présente pour la première fois des accessoires Couture créés en 3D, de la modélisation virtuelle à l'impression, avec le FashionLab de Dassault Systèmes. Trois accessoires en forme d’ailes "Phoenix" ont été conçus. En outre, le créateur a pu tester une multitude de variantes de formes, de couleurs et de matières qu’il n’aurait pas eu le temps de tester sans passer par la modélisation 3D : noir mat, gris plexiglass et gris façon canon de fusil.
(Julien Fournié )
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