Des présentations sur RDV: quand les créateurs racontent une histoire
Coup de coeur pour Drome qui nous a raconté une histoire à fleur de peau
Des silhouettes fines et androgynes sortent de l’obscurité, toutes vêtues de cuirs et de peaux aux couleurs minimales où le noir et le violet sont dominants. Marianna Rosati, la créatrice, revisite le vestiaire du Petit chaperon rouge. La collection est fluide et déstructurée mais sophistiquée. Les coupes des manteaux en peau d’agneau retourné sont inspirées des années 60. Cette ligne de vêtements en cuir signe un concept moderne et inattendu : un mixte entre jersey et laine compacte. Une finition « Cirée-Patinée » lui donne un effet marbré. Drome se distingue par son attitude expérimentale : cuirs suédés imprimés, coupes lasers, fourrures de veau qui donnent un effet tridimensionnel à l’ensemble. La palette de couleurs est sombre avec des tons inspirés des forêts, des bruns au nude, le tout mélangé à des nuances métalliques et à des touches d’améthystes. Le total black est éclairci par des touches de violet, Menthe et limonade. Le blanc se décline avec la nuance du diamant.
Chez Paule Ka, le créateur de la marque Serge Cajfinger raconte l'histoire d'une jeunesse dorée londonnienne dans les années 60. Direction l'aéroport PK vol 1213 à destination d'Aspen ! Une jeune fille emprunte à sa mère, sa tante et sa grande soeur une partie de leur garde-robe pour prendre l'avion avec ses amies. Ces jeunes femmes sont en transit dans le lounge d'un aéroport. On les imagine en partance pour des destinations d'hiver chics. Elles ont mixé leur bloomer, leurs creepers et leur sweat oversize avec les fourrures en vison, les pièces brodées et les escarpins de leur mère. En résulte une allure sport élégante.
Chez Paul Smith, poursuite du style Boyish où les femmes empruntent à leur homme des pièces de leur garde-robe : peignoir de soie, pantalon cigarette de velours côtelé gold, flanelle grise éclairée d’un orange dégradé, pardessus d’homme sans manches et chemise masculine. La veste à mini queue-de-pie ou la chemise en lainage Prince-de-Galles est glissée dans le pantalon. Des pièces qui font sans cesse référence à l'ADN du dressing british.
Le défilé Paul Smith, présenté lors de la Fashion week de Londres en février 2012
Première collection pour Aurélie Demel. Fan de mythology et d'histoire (les guerriers, les croisades), elle y puise essentiellement son inspiration. Par ailleurs, elle a effectué une recherche approfondie sur les armures et le corps humain… Elle affectionne les matières: fourrure, cote de maille, cachemire, soie et lin. A noter les touches de métal, grande tendance de cette saison automne-hiver 2012-2013.
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