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Mes goûts et mes couleurs : Gabriella Cortese fait voyager Antik Batik
Gabriella Cortese a créé la marque Antik Batik en 1992. Depuis, la créatrice propose des créations inspirées de ses nombreux voyages et des différentes techniques artisanales qu'elle y découvre. Ce printemps, elle s'associe à Monoprix pour une collection de prêt-à-porter et d’accessoires de maison aux inspirations bohèmes.
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Quelle est la pièce préférée de votre dernière collection ?
"Une chemise à petits carreaux en voile de coton léger et un pantalon en bâche serré à la taille par une ceinture en corde marine. Le tout tissé à la main sur métier en bois. Grace à cet ensemble, nous soutenons une coopérative de tisseurs au savoir-faire ancestral".
Quel couturier vous a marqué au cours de votre carrière ?
"Yves Saint Laurent, incontournable lorsqu'on pense aux années 70. J’ai grandi en regardant ma mère dans ses tenues, inutile de vous dire que j’en étais amoureuse et qu’il est devenu mon maître".
Quel est le dernier livre lu ?
"La saga Maeght écrit par la très talentueuse Yoyo Maeght aux éditions Robert Laffont".
Quelle est la dernière exposition vue ?
"Au musée Galliera, la collection de robes de la comtesse Greffulhe qui sont d’une élégance et d’une modernité absolue. Marcel Proust en était amoureux".
Quel est le dernier coup cœur musical ?
"Selah Sue mais mes "disques de chevet" sont Jimmy Scott Bruel - Skies, Nina Simone - My Way, Lucio Battisti - Emozioni".
Voyageuse nostalgique du temps des malles cabines, Gabriella Cortese invite à remonter le temps. À l’Art nouveau, elle emprunte son extravagance décorative : ornementations mordorées, motifs floraux stylisés et imprimés géométriques inspirés de l’avant-garde russe. "J’ai envie de créer la mode d’un voyageur qui plonge dans son passé et redécouvre les trésors d’une vieille malle, des pièces qui évoquent des souvenirs d’enfance ou des fêtes des années folles", explique-t-elle. Elle dessine une collection enfant depuis 2001 et décline aussi son univers chamarré au monde de la maison, pour un art de vivre bohème et chic.
La créatrice explore l'art de la broderie : “J’aime les paillettes métalliques patinées. Après les avoir oxydées, c’est comme si elles avaient traversé les siècles.“ Les plus beaux modèles requièrent plusieurs journées de travail. Chaque pièce, faite à la main, est unique. Antik Batik a tissé des relations de confiance avec une vingtaine d'ateliers à travers le monde.
Créé en 1984, Creative Handicrafts est une entreprise sociale qui se bat pour aider des femmes en grandes difficultés des bidonvilles de Bombay. Elle les forme à la production de vêtements, de jouets et d’objets du quotidien destinés aux marchés locaux et internationaux et leur enseigne comment les commercialiser pour subvenir à leurs besoins. Depuis 2007, Monoprix collabore avec Créative Handicrafts.
Pompons, imprimés et broderies apportent un ton bohème à cette garde-robe urbaine, en vente à partir du 25 mai 2016.
Les motifs sont inspirés du voyage et de la diversité des ethnies, on y retrouve l’artisanat marocain avec des mailles à franges, djellabas réinterprétées et sacs en cuir tressés ou encore des broderies aux inspirations d’Amérique latine. Les tenues des ouvriers du 19e siècle inspirent Gabriella Cortese, qui a modernisé leurs bleus de travail avec des couleurs claires et des textures douces. Chemises tissées sur des métiers en bois, blouses imprimées avec des tampons batiks sculptés à la main ou robes en sequins brodés artisanalement, cette collection poétique se décline en matières naturelles réalisées grâce à des techniques et un savoir-faire ancestral.
"Une chemise à petits carreaux en voile de coton léger et un pantalon en bâche serré à la taille par une ceinture en corde marine. Le tout tissé à la main sur métier en bois. Grace à cet ensemble, nous soutenons une coopérative de tisseurs au savoir-faire ancestral".
Quel couturier vous a marqué au cours de votre carrière ?
"Yves Saint Laurent, incontournable lorsqu'on pense aux années 70. J’ai grandi en regardant ma mère dans ses tenues, inutile de vous dire que j’en étais amoureuse et qu’il est devenu mon maître".
Quel est le dernier livre lu ?
"La saga Maeght écrit par la très talentueuse Yoyo Maeght aux éditions Robert Laffont".
Quelle est la dernière exposition vue ?
"Au musée Galliera, la collection de robes de la comtesse Greffulhe qui sont d’une élégance et d’une modernité absolue. Marcel Proust en était amoureux".
Quel est le dernier coup cœur musical ?
"Selah Sue mais mes "disques de chevet" sont Jimmy Scott Bruel - Skies, Nina Simone - My Way, Lucio Battisti - Emozioni".
Une créatrice à l’âme voyageuse
Italienne de naissance et parisienne d’adoption, grâce à sa grand-mère hongroise, elle apprend à broder pendant que sa mère s’impose comme un modèle d’élégance éternelle. À dix-huit ans, l'étudiante en lettre découvre Paris. Puis, elle part au Tibet sur les traces d’Alexandra David-Néel et sur celle de la route de la soie. À Bali, le batik, technique millénaire d’impression de la soie, lui inspire une première gamme de paréos. Au mot batik, Gabriella ajoute antik : "pour la rime et parce que ça sonne bien dans toutes les langues". Avec la découverte de l’Inde, elle explore d’autres savoir-faire : la broderie et le bandhani, procédé de teinture artisanale. En 1992 naît la marque Antik Batik, des créations inspirées de ses nombreux voyages et des différentes techniques artisanales.Voyageuse nostalgique du temps des malles cabines, Gabriella Cortese invite à remonter le temps. À l’Art nouveau, elle emprunte son extravagance décorative : ornementations mordorées, motifs floraux stylisés et imprimés géométriques inspirés de l’avant-garde russe. "J’ai envie de créer la mode d’un voyageur qui plonge dans son passé et redécouvre les trésors d’une vieille malle, des pièces qui évoquent des souvenirs d’enfance ou des fêtes des années folles", explique-t-elle. Elle dessine une collection enfant depuis 2001 et décline aussi son univers chamarré au monde de la maison, pour un art de vivre bohème et chic.
La créatrice explore l'art de la broderie : “J’aime les paillettes métalliques patinées. Après les avoir oxydées, c’est comme si elles avaient traversé les siècles.“ Les plus beaux modèles requièrent plusieurs journées de travail. Chaque pièce, faite à la main, est unique. Antik Batik a tissé des relations de confiance avec une vingtaine d'ateliers à travers le monde.
Une collab aux couleurs azurées avec Monoprix
Pour ce printemps-été, Antik Batik et Monoprix se sont associés pour une collection de prêt-à-porter et d’accessoires de maison aux inspirations bohèmes. Les deux enseignes partagent des valeurs communes et c’est ensemble qu’elles ont souhaité collaborer sur un projet équitable en faisant appel à Creative Handicrafts - une coopérative de femmes de Bombay - pour la réalisation de la collection. Broderies et imprimés ont été réalisés à la main grâce à des techniques ancestrales. La valorisation de ce savoir-faire unique est un gage des valeurs éthiques qui sont chères à Gabriella Cortese.Créé en 1984, Creative Handicrafts est une entreprise sociale qui se bat pour aider des femmes en grandes difficultés des bidonvilles de Bombay. Elle les forme à la production de vêtements, de jouets et d’objets du quotidien destinés aux marchés locaux et internationaux et leur enseigne comment les commercialiser pour subvenir à leurs besoins. Depuis 2007, Monoprix collabore avec Créative Handicrafts.
Pompons, imprimés et broderies apportent un ton bohème à cette garde-robe urbaine, en vente à partir du 25 mai 2016.
Romance ethnique pour la collection estivale d'Antik Batik
Avec ses couleurs naturelles blanchies par le soleil, la collection printemps-été 2016 d'Antik Batik donne un souffle frais. Romantiques et décontractées, les teintes transportent là où les fleurs fleurissent. La douceur et la légèreté des matériaux enivrent d’un élan de positivité et d’apaisement. Les différentes nuances de rouge évoquent la passion des pétales de fleur de pavot.Les motifs sont inspirés du voyage et de la diversité des ethnies, on y retrouve l’artisanat marocain avec des mailles à franges, djellabas réinterprétées et sacs en cuir tressés ou encore des broderies aux inspirations d’Amérique latine. Les tenues des ouvriers du 19e siècle inspirent Gabriella Cortese, qui a modernisé leurs bleus de travail avec des couleurs claires et des textures douces. Chemises tissées sur des métiers en bois, blouses imprimées avec des tampons batiks sculptés à la main ou robes en sequins brodés artisanalement, cette collection poétique se décline en matières naturelles réalisées grâce à des techniques et un savoir-faire ancestral.
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