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Corinne Gradis et Elodie Watanabe travaillent leurs oeuvres textiles à 4 mains

Le musée de la Chemiserie et de l’Elégance masculine présente une rétrospective des créations de Corinne Gradis et Elodie Watanabe. Ces artistes conçoivent à partir de tissus neufs ou récupérés, simples ou recherchés, des oeuvres textiles au dessin délicat. L'exposition "Corinne Gradis et Elodie Watanabe, Appliqués à 4 mains" se tient jusqu'au 5 octobre 2014.
Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Corinne Gradis et Elodie Watanabe Appliqués à 4 mains : Pour une confiture de rose (2007)
 (Jacques Desplat)

Ces artistes, qui se sont rencontrées en 2002 à l’Ecole d’Art Textile Françoise Conte à Paris, décident en 2005 de travailler ensemble apportant chacune leur sensibilité, leur goût pour la couleur et leur technique acquise d’expériences diverses.

Corinne Gradis et Elodie Watanabe Appliqués à 4 mains : Bol d'Or (novembre 2011)
 (Philippe Fuzeau)
Corinne Gradis et Elodie Watanabe conçoivent à partir de tissus neufs ou récupérés, simples ou recherchés, des oeuvres textiles au dessin délicat. Elles travaillent ensemble à 4 mains sur une même création. Elles partagent le goût des traditions décoratives de l'art populaire et l'attrait pour les couleurs chaudes du monde berbère, les tapis...
Corinne Gradis et Elodie Watanabe, Appliqués à 4 mains : Temporel
 (Philippe Fuzeau)
Elles affectionnent les objets du quotidien, les pots en terre, les paniers, les vieux coffres, les tapis... Les tissus -qu’elles choisissent avec minutie et de toute origine géographique- servent souvent de point de départ à leur travail. Leur technique est basée sur l’assemblage de fines lamelles délicatement découpées en déstructurant le motif du tissu pour aller vers l’abstrait. Elles sont enrichies de broderies qui soulignent les zones d’ombre et de lumière sur lesquelles. Ici, rien n’est laissé au hasard : la juxtaposition des couleurs est minutieusement étudiée tel un peintre devant sa toile.
Corinne Gradis et Elodie Watanabe, Appliqués à 4 mains 
 (DR)
Le musée de la Chemiserie, vecteur identitaire du patrimoine industriel local
 
Le 20 juillet 1993 à l’initiative d’un ancien industriel de la confection, Jean-René Gravereaux, le musée de la Chemiserie et de l’Elégance masculine ouvre ses portes. Installé dans une ancienne chemiserie. Il présente l’histoire de la chemise du Moyen-Age à nos jours ainsi que sa fabrication. Vecteur identitaire du patrimoine industriel local, il trouve aussi une entité plus large et plus rayonnante autour du vestiaire masculin.
Corinne Gradis et Elodie Watanabe, Appliqués à 4 mains : Terre Berbère
 (Philippe Fuzeau)
Il présente l’histoire de la chemise, entourée d’accessoires et de vêtements tels que cravates, gilets, bijoux… qui la mettent en valeur et qui évoquent l’élégance masculine, et sa fabrication avec un espace retraçant les différentes étapes (table de coupe, banc de machines…).

Il y a près de 150 ans, ouvrait, à Argenton-sur-Creuse, le premier atelier de confection mécanique de chemises, qui devint très vite, le haut-lieu de la chemiserie de luxe. On y fabriquait les chemises Christian Dior, Pierre Cardin …
 
Exposition " Corinne Gradis et Elodie Watanabe, Appliqués à 4 mains" du 17 mai au 5 octobre 2014. Musée de la Chemiserie et de l’élégance masculine. Rue Charles Brillaud. 36200 Argenton-sur-Creuse.  

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