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Clap de fin de la Fashion Week masculine hiver 2016-17, en 15 images
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 26/01/2016 11:53
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Après 47 défilés, du 20 au 24 janvier 2016, que faut-il retenir de la PFW pour l'hiver 2016-17 ? Les hommes s'abriteront dans un manteau géant, adopteront le damier noir et rouge -roi incontesté du catwalk-, assumeront la douceur d'une pointe de rose dans leur garde-robe et s'enticheront de grigris. Un look décontracté et casual, tout en élégance. Retour en 15 images sur mes créateurs chouchous.
"Finalement, je prends un peu mes distances avec Christian Dior", explique Kris Van Assche. "Il y a un côté plus jeune, peut-être un peu moins bourgeois, pas du tout nostalgique"."J'ai eu envie du noir, de la nuit, de Berlin", poursuit le designer, qui a voulu jouer sur le contraste entre le côté sport du skate et le caractère sombre et poétique de la "new wave" des années 1980. Noir et rouge composent la palette. Les carreaux rouge et noir font des damiers sur des chemises de bûcheron, des doublures de vestes. Les poignets blancs sortent des manches d'une veste. Les pantalons sont tantôt courts et près du corps, tantôt baggy A noter un sweat frappé d'un logo Dior, façon "tag". Le côté "do it yourself" de l'esthétique punk se retrouve sur des jeans peints à la main dans des tons gris, ou sur un manteau croisé classique dont les broderies rouges en forme de carreaux s'effilochent. Un bonnet-casquette complète la silhouette. Pour Kris Van Assche, "l'actualité fait qu'on doit être plus fort pour faire rêver! J'aime penser que cela m'a poussé à faire une collection plus dynamique, plus jeune, plus mode", ajoute-t-il.
(ETIENNE LAURENT/EPA/MaxPPP)
Issey Miyake a trouvé l'inspiration dans les steppes mongoles pour sa collection baptisée "Neonomad". Manteaux longs et chapeaux cloche sont une constante du vestiaire signé du D.A. Yusuke Takahashi, qui accorde une place de choix au bordeaux et au turquoise. Le tricot est à l'honneur avec des pulls amples en mohair orange, gris ou bleus. Puis, le style se fait plus urbain et sportswear avec des chemises imprimées de motifs équestres d'après des photos de Kenji Hirasawa et des costumes anthracite portés près du corps.
(Corinne Jeammet)
Lucas Ossendrijver, le D.A. des collections homme qui jusqu'alors travaillait avec Alber Elbaz, a déclaré : "Mon travail porte sur le détail, la construction, donc je voulais que les gens touchent presque le vêtement, pour être ensuite touchés par le vêtement", a expliqué le créateur néerlandais, qui fête en 2016 ses dix ans de collaboration avec Lanvin. Beaucoup de gris, de bordeaux dans cette collection à la palette sourde, aux matières comme patinées par le temps. Le costume masculin est repensé, avec des coutures apparentes, des manches aux airs de doublures. Le successeur d'Alber Elbaz n'a pas encore été annoncé. Lanvin a en attendant confié ses collections de prêt-à-porter femme à la styliste Chemena Kamali, précédemment chez Chloé, tandis que Lucio Finale, ancien de Givenchy et Valentino, est chargé des sacs et chaussures femme.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Commencé au son des cloches de Big Ben et du morceau de reggae "My England Story", le défilé Paul Smith raconte une histoire musicale de l'Angleterre des cinquante dernières années, et s'est achevé avec la chanson "Oh You Pretty Things" de David Bowie, décédé il y a deux semaines. Les vêtements évoquaient les années 1960, avec des bandes le long des costumes ajustés rappelant l'esthétique "mod". Mais aussi les années 1970 avec des combinaisons de bordeaux, violet, orange, et les années 1980 dans les formes de certains costumes croisés. Les motifs récurrents sont le cachemire mais aussi les carreaux vichy. "J'adore la gaieté de cette collection", a déclaré le créateur britannique de 69 ans, qui a expliqué avoir réduit de sept à deux le nombre de ses collections par an, "après avoir complètement réarrangé le studio".
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Umit Benan pap masculin ah 2016-17, à Paris
(DR)
Yohji Yamamoto protège les hommes des frimas de l'hiver sous plusieurs couches de vêtements et enferme leur cou à triple tour dans d'épaisses écharpes. En additionnant les épaisseurs, le créateur japonais n'hésite pas à inverser les rôles avec des T-shirts aux manches longues portés par-dessus les manteaux. Les vestes sont amples et matelassées et les pulls, en laine, ont des cols cheminée. Jupes plissées et pantacourts, qui peuvent aussi être portés l'un sur l'autre, complètent le vestiaire aux tons sombres.
(PIXELFORMULA / SIPA/SIPA)
"D'habitude, je suis un vrai pacifiste mais les événements de l'année dernière m'ont mis en colère", confie Walter Van Beirendonck, dont le défilé était intitulé "Woest" (furieux, en flamand). Dans sa collection très colorée aux accents tribaux, le créateur belge mêle le rassurant et l'inquiétant, avec des sortes de doudous qui s'accrochent aux vestes, ton sur ton, prenant des formes géométriques, d'animaux ou de fusils mitrailleurs. "Nous avons mêlé des poupées avec des fusils et des lapins avec des tronçonneuses. C'est un mélange de choses très douces et très agressives, c'est le monde d'aujourd'hui", poursuit Walter Van Beirendonck.
(PIXELFORMULA / SIPA/SIPA)
Sur une bande son de Twin Peaks, la série de David Lynch, Raf Simons a présenté la première collection de sa marque personnelle depuis son départ de la D.A. de Dior en octobre 2015. Les chandails et les pulls à col V d'écolier ou d'étudiant sont démesurés, les manches interminables. Ils sont troués par endroits, comme dévorés par les mites à l'encolure. Les pantalons courts laissent voir les chaussettes et se portent avec des baskets plates au look vintage. Les cabans sont eux aussi oversize, les doudounes gigantesques enveloppent le corps comme des duvets.
(PIXELFORMULA / SIPA/SIPA)
Ann Demeulemeester pap masculin automne-hiver 2016-17, à Paris
(PIXELFORMULA / SIPA/SIPA)
Mme Woo Chung et Katie se sont inspirées du monde turbulent d'une nature onirique : les ondulations d'un arum se retrouvent sur les poignets de chemise, le lys et le magnolia sont eux aussi représentés tout comme les pivoines qui forment la base de broderies denses. Les teintes féminines de rouge, rose poussiéreux, mousse verte et orange vintage constituent la palette hivernale. A noter de belles matières (feutre, daim, vison…) et des manteaux particulièrement réussis avec des panneaux parfois multicolores sur le devant ou réalisés en opposition de matière. Décontracté et élégant.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Agnès b. renoue avec les codes forts de la marque. Plusieurs thèmes chers à la créatrice sont abordés dans ce défilé. Après une évocation de Rembrandt, le sportswear, l'homme urbain, le soir et le XVIIIème se succèdent. Les pièces iconiques de la marque comme la chemise blanche ou le cardigan pression sont également revisitées dans les différents thèmes.
(Agnès.b)
La collection Études évoque le travail du photographe allemand Wolfgang Tilllmans, dont le regard singulier sur la scène underground européenne a été immortalisé dans les années 1990. Unifié par une palette militaire kaki, marine et des tons olive, la silhouette est graphique, carré, et linéaire. Elle propose des vêtements de plein air : parkas, blousons et manteaux portés avec de larges pantalons cargo. Le motif camouflage est le produit de la collaboration artistique avec Fabio Marco Pirovino. L'artiste suisse rend hommage à la fresque de Pablo Picasso Guernica (1937).
(PIXELFORMULA / SIPA/SIPA)
Pour son premier défilé à la PFW, la marque parisienne AVOC (Architecture vestimentaire et ornement corporel) a proposé une collection très urbaine, aux tons sobres, marquée par le streetwear et les formes amples. "Cette collection, ce sont des pirates du XXIe siècle qui ont entre 20 et 23 ans et qui ont envie de prendre le pouvoir", a expliqué le créateur Bastien Laurent.
(LAURENT BENHAMOU/SIPA)
Cette saison est un choc entre modernité et tradition. Pour Stéphanie Hahn, la collection est basée sur la garde-robe des chasseurs avec ses motifs traditionnels anglais masculins et ses tartans. Elle y mixte des éléments de sport inspiration années 70' - rubans sportifs et zips à glissière avec porte-clés. Quant aux fleurs, très tapisseries françaises, elles sont un hommage à Edward James.
(DR)
La collection s'inspire de la tulipe noire : noire de l'étoffe brodée de fleurs en 4 couleurs, rehaussée de Swarovski, est utilisée en doublure à moins que des fleurs de soie brodées ne soient appliquées.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
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