Cet article date de plus de huit ans.
A Cannes, les actrices stars du tapis rouge font rayonner les vêtements
La maison Christian Dior, comme d'autres grands noms de la mode, habille de nombreuses stars du Festival de Cannes avec des tenues spécialement créées pour l'occasion. "Les actrices font rayonner nos vêtements", souligne son PDG Sidney Toledano.
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Temps de lecture : 3min
Quel est l'impact de Cannes pour une maison comme la vôtre ?
"La montée des marches, ça n'existe qu'à Cannes. Ce sont des images qui sont diffusées dans le monde entier, d'où le soin que l'on met à travailler avec les actrices pour être sûr d'avoir la bonne robe au bon moment, pour le film qu'elles vont présenter. Marion Cotillard va monter les marches plusieurs fois, Charlize Theron va revenir monter les marches pour le film de Sean Penn. Et on habillera d'autres actrices. Bien sûr, cela donne une image incroyable, associée au monde du cinéma. Le mannequin qui défile n'a pas l'émotion de l'actrice, qui vit un moment très fort à Cannes. Les actrices font rayonner nos vêtements. Plus que portés, ils sont incarnés. Donc c'est plus qu'une vitrine ! C'est très vivant. L'actrice irradie (...) c'est elle la reine, ce n'est plus la robe."
Quelle est la mobilisation de Dior à Cannes ?
"Le festival et Dior, c'est une histoire qui remonte : en 1956, Michèle Morgan à Cannes fait la couverture de Paris-Match avec une robe haute couture. En 1961, Sophia Loren, dans sa robe Céladon, cela a été également un moment explosif... La 70e édition du festival l'année prochaine aura lieu en même temps que les 70 ans de la maison Dior ! Au début, on prenait une petite chambre d'hôtel, on envoyait quelques tenues. Tout est plus organisé aujourd'hui. Nous avons une suite Dior à l'hôtel Majestic, où les actrices sont maquillées, coiffées. Nous disposons également de pièces où nous avons des vestiaires qui sont disponibles. Sur place, nous avons des équipes de communication, des habilleuses, des retoucheuses, des ateliers de prêt-à-porter, des petites mains de la haute couture. Il faut anticiper, puisque les robes de haute couture sont préparées des mois à l'avance. Il faut dessiner, essayer, choisir les tissus, donner des options... Les robes sont créées spécialement pour l'occasion, elles ne sont pas vendues, elles restent ensuite dans nos archives. Elles peuvent inspirer d'autres créations par la suite."
Vous ouvrez une nouvelle boutique à Cannes. Quelle clientèle visez-vous ?
"Notre première boutique à Cannes, que nous fermons, a été ouverte en 1995. Nous cherchions un espace beaucoup plus grand, nos gammes de produits s'étant fortement développées en prêt-à-porter, en accessoires, en joaillerie et l'homme aussi. La nouvelle boutique, sur la Croisette, se rapproche du Palais des festivals, elle est en face. L'emplacement est exceptionnel".
"Le festival, il ne faut pas oublier que c'est un marché du film. Au-delà des montées des marches, du prestige, des stars, il y a en plus beaucoup de gens qui viennent chercher des financements de films. Et Cannes est une ville très active tout au long de l'année, on y a une véritable clientèle locale. Il y a beaucoup de salons, d'animations et, surtout, il y a beaucoup de gens qui ont des résidences secondaires dans la région, des Parisiens, des Belges, des Italiens..."
"La montée des marches, ça n'existe qu'à Cannes. Ce sont des images qui sont diffusées dans le monde entier, d'où le soin que l'on met à travailler avec les actrices pour être sûr d'avoir la bonne robe au bon moment, pour le film qu'elles vont présenter. Marion Cotillard va monter les marches plusieurs fois, Charlize Theron va revenir monter les marches pour le film de Sean Penn. Et on habillera d'autres actrices. Bien sûr, cela donne une image incroyable, associée au monde du cinéma. Le mannequin qui défile n'a pas l'émotion de l'actrice, qui vit un moment très fort à Cannes. Les actrices font rayonner nos vêtements. Plus que portés, ils sont incarnés. Donc c'est plus qu'une vitrine ! C'est très vivant. L'actrice irradie (...) c'est elle la reine, ce n'est plus la robe."
Quelle est la mobilisation de Dior à Cannes ?
"Le festival et Dior, c'est une histoire qui remonte : en 1956, Michèle Morgan à Cannes fait la couverture de Paris-Match avec une robe haute couture. En 1961, Sophia Loren, dans sa robe Céladon, cela a été également un moment explosif... La 70e édition du festival l'année prochaine aura lieu en même temps que les 70 ans de la maison Dior ! Au début, on prenait une petite chambre d'hôtel, on envoyait quelques tenues. Tout est plus organisé aujourd'hui. Nous avons une suite Dior à l'hôtel Majestic, où les actrices sont maquillées, coiffées. Nous disposons également de pièces où nous avons des vestiaires qui sont disponibles. Sur place, nous avons des équipes de communication, des habilleuses, des retoucheuses, des ateliers de prêt-à-porter, des petites mains de la haute couture. Il faut anticiper, puisque les robes de haute couture sont préparées des mois à l'avance. Il faut dessiner, essayer, choisir les tissus, donner des options... Les robes sont créées spécialement pour l'occasion, elles ne sont pas vendues, elles restent ensuite dans nos archives. Elles peuvent inspirer d'autres créations par la suite."
Vous ouvrez une nouvelle boutique à Cannes. Quelle clientèle visez-vous ?
"Notre première boutique à Cannes, que nous fermons, a été ouverte en 1995. Nous cherchions un espace beaucoup plus grand, nos gammes de produits s'étant fortement développées en prêt-à-porter, en accessoires, en joaillerie et l'homme aussi. La nouvelle boutique, sur la Croisette, se rapproche du Palais des festivals, elle est en face. L'emplacement est exceptionnel".
"Le festival, il ne faut pas oublier que c'est un marché du film. Au-delà des montées des marches, du prestige, des stars, il y a en plus beaucoup de gens qui viennent chercher des financements de films. Et Cannes est une ville très active tout au long de l'année, on y a une véritable clientèle locale. Il y a beaucoup de salons, d'animations et, surtout, il y a beaucoup de gens qui ont des résidences secondaires dans la région, des Parisiens, des Belges, des Italiens..."
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