6e journée des défilés parisiens: direction la jungle urbaine avec Kenzo
Mon coup de coeur: Kenzo redessine la jungle mais en version urbaine
Cette collection s'inspire des mystères de la jungle asiatique peuplée de tigres et de léopards, éclairée par les tonalités vibrantes du vert et de l'ocre. Pour temporiser et urbaniser cette garde-robe : des bleus froids, des roses pales, des impressions géométriques et organiques. Des pièces de lingerie portées à l'extérieur ont été mêlées aux tops et aux robes... Les créateurs ont collaboré avec Delfina Delletrez qui a créé une collection d'accessoires - manchettes, bagues, peignes - directement inspirés de l'univers de la jungle, conférant à chaque look une touche de sauvagerie animale ! Le duo Humberto Leon et Carol Lim commence à trouver sa place dans cette maison.
Avec la maison Rabih Kayrouz, c'est l'été. Les couleurs désert, écru, sable, taupe, ponctuées de safran et de marine s'installent sur des robes de charmeuse, légères comme un souffle et des vêtements en coton. Les pantalons sont chics mais adoptent un effet de volute à la taille, plutôt réservé aux femmes minces. Seuls quelques bijoux or et argent cerclent les capelines et réfléchissent le soleil. Les mannequins défilent pieds nus sur un podium de sable blanc.
Chez Céline Phoebe Philo est allée à l'essentiel avec des vêtements fluides et fonctionnels. La collection - en blanc, crème et noir - alterne des pantalons longueur cheville ou évasés avec des jupes et robes soyeuses portées avec des tops déconstruits et des vestes sans manches. Les tops au volume twisté à la poitrine s'imposent comme la signature de cette collection très féminine mais minimaliste. L'unique touche de couleur, du rose pâle, apparaît sur une jupe en satin et un débardeur retenu par des cordons. Les mannequins étaient chaussés de surprenantes sandales en cuir à la semelle intérieure en fourrure ou d'escarpins duveteux rouge vif ou jaune canari.
Chez Hermès, Christophe Lemaire a opté pour un graphisme façon collages multicolores ou très fin à l'encre de Chine, inspiré des carrés de soie maison. Le créateur fait se télescoper les couleurs et les imprimés. Les silhouettes monochromes, notamment les blancs, apportent du répit et de l'élégance. Les peaux précieuses se parent de couleurs comme ce top en croco émeraude ou bleu presque électrique. Un ensemble top-short noir accueille des bretelles ultra fines et des poches géantes en cuir comme si le mannequin avait piqué le tablier d'un artisan maison.
Riccardo Tisci pour Givenchy a présenté une collection d'une simplicité biblique aussi luxueuse que chic. Le créateur italien avait déjà fait des hommes des apprentis clergymen lors des collections masculines de juin. Les mannequins ressemblent à de lointaines nonnes avec leurs voiles d'organza superposés pour composer un top ou une robe. Les robes monochromes sont soulignées de volutes verticales à une épaule. Les tuniques en taffetas bouffant apportent du relief à un vestiaire droit, chaque robe ou veste pouvant accueillir une chasuble. A noter des vestes aux épaules carrées et des jupes traines pour le soir. Le noir et le blanc dominent l'ensemble agrémenté d'un soupçon de bleu layette et de gris mastic.
A l’occasion de l’anniversaire des 90 ans d'Akris, la maison d’édition Assouline - New York a publié un livre consacré à l'oeuvre du créateur Albert Kriemler. Ce livre à été rédigé par Valerie Steele, historienne d’art et Conservatrice et Directrice du musée du Fashion Institute of Technology à New York.
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