5 jeunes créateurs défilent lors de la 1e journée du masculin aut/hiv 2012-2013
L' ADN de la marque est visible sur ses coupes franches et précises. Les coutures apparentes composent l'anatomie de ses pièces en maille, laine, coton et cachemire. Il recherche son inspiration dans une approche artistique et humaine plutôt que dans des carnets de tendance. Il conçoit les vêtements, non pas comme étant des objets de consommation, mais comme des objets pérennes. Certains se rapprocheront de l'objet de luxe, tandis que d'autres seront accessibles. Ses vêtements sont intemporels, certains détails ou leur construction pouvant évoluer, tout en restant fidèles à la même esthétique et aux mêmes principes de construction des modèles. Trois cabines sur scène permettaient de voir, en ombre chinoise, les mannequins se dévêtir et s'habiller à toute vitesse.
Arashi Yanagawa est le créateur japonais derrière qui se cache derrière la griffe John Lawrence Sullivan. Après une carrière de boxer pro, il est devenu créateur de mode. Il baptise sa marque du nom d'un champion de boxe de la 2e moitié du XIXe siècle. Il s'intéresse à l'alliance des motifs et des matières dans des mixtes étonnants et opte pour des couleurs lumineuses et vives ainsi que des effets graphiques (verts, violets et or) sur de larges pantalons et vestes cintrées. Eclectique, il a aussi présenté grands carreaux, pied-de-poule et pantalons en soie.
Pour cette 3e collection Mugler de Romain Kremer, sous la houlette de Nicola Formichetti, plus connu comme styliste de Lady Gaga, le vestiaire, toujours rock, s'assagit avec une référence à l'uniforme militaire. "C'est cette silhouette exagérée, héroïque, hyper masculine et formelle qui nous a intéressés et comment celle-ci transforme les hommes", explique le créateur Nippo-Italien, rappelant que c'est aussi l'univers du fondateur de la marque. Ici, l'épaule est arrondie, jamais rembourrée, offrant une ampleur flatteuse à la carrure. Beaucoup de faux noirs dans cette collection soir, où le cuir est travaillé pour avoir l'air quasiment faux et les matières naturelles plastifiées pour jouer le contraste des textures. A noter des demi capes et des tabliers qui se déclinent sous un costume dépassant comme une jupe devant le pantalon.
Alexandre Mattiussi a fait ses premières armes pro chez Dior. En 2004, il intègre le studio homme de Givenchy, puis en 2009, intègre le studio homme de Marc Jacobs. A 30 ans, il crée en 2011 la marque AMI empruntant ses initiales et la dernière lettre de son nom. Un dressing masculin bien pensé, facile, chic et cool. « Il n’y a pas de fantasmes dans cette collection, prévient son créateur, ce sont des vêtements pour la vraie vie ».
Christian Lacroix organise un concours via Facebook
Pour la 2e collection signée Sacha Walckhoff, Christian Lacroix Homme créé l’événement participatif pour son défilé en organisant un concours via Facebook. A l’issue duquel 10 de ses fans étaient tirés au sort afin de filmer cette collection. En plus d’assister au show, chacun des 10 vainqueurs avait accès aux backstages et une rencontre avec le directeur de la création. A l’aide d’un Smartphone, les lauréats filmaient leur expérience, ensuite, partagée au travers d’un film unique diffusé sur la page Facebook.
A suivre la 2e journée: 3.1 PHILLIP LIM, KOLOR, ISSEY MIYAKE MEN, RICK OWENS, VIKTOR & ROLF MONSIEUR, LOUIS VUITTON, ALEXIS MABILLE, JEAN PAUL GAULTIER, YOHJI YAMAMOTO, DRIES VAN NOTEN, ADAM KIMMEL, HENRIK VIBSKOV.
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
les mots-clés associés à cet article
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.