Les codes éternels et les zones d'ombre de l'icône Coco Chanel
50 ans après sa disparition, l'icône de la mode Coco Chanel fait l'objet d'une grande rétrospective au palais Galliera à Paris, actuellement suspendue en raison de la crise sanitaire. France Télévisions revient sur le parcours et les zones d'ombre de la grande couturière.
Elle était orpheline, pauvre et autodidacte, puis est devenue la créatrice de mode la plus emblématique du 20e siècle. Gabrielle Chanel est une icône controversée qui ne laisse personne indifférent : elle révolutionne la mode et fascine malgré ses zones d'ombre. Depuis le 1er octobre dernier, à l'intérieur du palais Galliera, à Paris, se trouve la plus fabuleuse collection d'objets Chanel au monde : 350 pièces qui racontent les inventions de Coco. En quelques années, elle a imposé des codes devenus universels : le tailleur, la petite robe noire, le sac matelassé, le parfum N°5, ou encore le soulier beige et noir.
Un passé trouble pendant l'Occupation
Gabrielle Chanel possède aussi des zones d'ombre. Une personnalité brillante, mais un peu mégalo. "Ce que j'ai cherché, c'était mon but, créer un style : il n'y en avait plus", a-t-elle déclaré en 1971. Elle était aussi une travailleuse acharnée, doublée d'une patronne intransigeante. Par ailleurs, plusieurs enquêtes sont revenues sur son passé trouble pendant l'Occupation : au Ritz, son histoire d'amour avec un officier des renseignements allemands était déjà connue. Mais, en 1940, Gabrielle Chanel aurait collaboré avec les nazis et serait devenue l'agent F7124. Objectif : reprendre le contrôle de la société Chanel, détenue par les Wertheimer, une famille juive exilée aux États-Unis.
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