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Vidéo Malentendante, Adèle Rosenfeld raconte son quotidien dans son roman "Les méduses n'ont pas d'oreilles"

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Dans son premier roman "Les méduses n'ont pas d'oreilles", Adèle Rosenfeld raconte le quotidien d'une femme malentendante dont le handicap s'aggrave soudainement. Cette expérience, c'est la sienne. Brut l'a rencontrée.
VIDEO. Malentendante, Adèle Rosenfeld raconte son quotidien dans son roman "Les méduses n'ont pas d'oreilles" Dans son premier roman "Les méduses n'ont pas d'oreilles", Adèle Rosenfeld raconte le quotidien d'une femme malentendante dont le handicap s'aggrave soudainement. Cette expérience, c'est la sienne. Brut l'a rencontrée. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Dans son premier roman "Les méduses n'ont pas d'oreilles", Adèle Rosenfeld raconte le quotidien d'une femme malentendante dont le handicap s'aggrave soudainement. Cette expérience, c'est la sienne. Brut l'a rencontrée.

Adèle Rosenfeld est malentendante depuis sa naissance : son oreille gauche ne fonctionne pas et son oreille droite fonctionne grâce à un appareil qu'elle porte depuis qu'elle a 5 ans. "J'étais une petite fille qui faisait comme tout le monde, qui essayait de le cacher, j'avais des bandeaux, je ne montrais pas mes oreilles, j'avais les cheveux longs tout le temps", confie Adèle qui vient de publier son premier roman "Les méduses n'ont pas d'oreilles" dans lequel elle raconte son histoire.

Le handicap et ses conséquences

Lorsqu'elle était plus jeune, Adèle ne savait pas lire sur les lèvres, ce qui engendrait des situations très inconfortables pour elle, comme des moyennes scolaires très basses. Elle se souvient notamment des remarques de sa professeur d'espagnol : "On me demandait : "Mais pourquoi tu t'obstines à avoir 4 ?" Mais j'étais incapable de leur dire : "Parce que je n'entends pas !"", se souvient-elle. Adèle confie avoir été paralysée par la honte. Elle tenait à garder son handicap secret. "Je préférais me faire passer pour maladroite, lunaire que malentendante", souffle-t-elle.

Un changement radical

Lassée d'être dans cette passivité permanente, Adèle a un déclic : elle veut changer radicalement sa façon de vivre. Elle commence par se raser la tête pour assumer son appareil auditif. "Voir le handicap, c'était une manière de ne pas le dire et que les gens le comprennent", confie Adèle. Après un poste en tant que correctrice, Adèle finit par tout arrêter etse consacre à l'écriture. En 2018, elle fait un master de création littéraire dans l'optique d'écrire un roman, "Les méduses n'ont pas d'oreilles".

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