Vidéo David Foenkinos présente son nouveau roman “La Vie heureuse”

Publié
Temps de lecture : 3min - vidéo : 10min
Dans son nouveau roman “La Vie heureuse”, David Foenkinos explique comment il est devenu “mystique” après avoir frôlé la mort à l’âge de 16 ans lors d’une opération du cœur.
VIDEO. David Foenkinos présente son nouveau roman “La Vie heureuse” Dans son nouveau roman “La Vie heureuse”, David Foenkinos explique comment il est devenu “mystique” après avoir frôlé la mort à l’âge de 16 ans lors d’une opération du cœur. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Dans son nouveau roman “La Vie heureuse”, David Foenkinos explique comment il est devenu “mystique” après avoir frôlé la mort à l’âge de 16 ans lors d’une opération du cœur.

Quand il avait 16 ans, David Foenkinos a été opéré du cœur pour une infection de la plèvre. “Juste avant l'opération, j'ai eu une expérience de mort. Je suis descendu dans un tunnel de lumière, je me suis arrêté dans ce tunnel et je suis remonté. Après l'opération, j'ai passé des mois à l'hôpital en convalescence et j'ai eu le sentiment d'être devenu une seconde personne. Comme si l’expérience de mort avait déverrouillé ma sensibilité” déclare David Foenkinos. C’est la mort qui occupe le thème principal de son nouveau roman La Vie heureuse. Ou plus précisément une expérience fictive de la mort. “C'est une histoire entre Eric et Amélie sur une trentaine d'années avec au cœur de ce livre un rituel coréen très particulier. C’est une thérapie de choc qui consiste à vivre physiquement son enterrement”. Après avoir rédigé votre épitaphe, “vous entrez dans le cercueil pendant 1 heure. C’est l’obscurité et le silence”. Par cette “thérapie de choc”, l’idée est de “vous propulser après dans une façon de relativiser la vie et peut-être de savourer les choses de la vie” précise David Foenkinos.

“Je pense que cette thérapie de choc serait essentielle en France”

L’auteur rappelle la différence de rapport que les gens entretiennent à la mort en Occident et en Orient : “On sent qu'il y a ici en Occident, un rapport extrêmement angoissé à la mort. Ce n'est pas le cas dans plein de civilisations. Il n'y a pas très longtemps, j'étais au Mexique : c'est extraordinaire de voir à quel point la mort est célébrée. Pas le fait de mourir, bien sûr, mais les morts. Quand on voit par exemple les débats sur l'euthanasie, à quel point c'est crispé… Moi, je pense que cette thérapie de choc serait essentielle en France. On voit bien, il y a beaucoup de jeunes qui ont beaucoup de mal-être lié aussi aux angoisses existentielles liées à l'avenir. Je pense que cette thérapie serait bénéfique” affirme l’écrivain, qui confie que pour lui “la mort est une obsession permanente. Pas du tout comme quelque chose de morbide, mais c’est vrai que j’ai le sentiment que cette expérience de mort que j’ai connu m’a propulsé dans une nécessité de savourer les moments de la vie”. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.