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Sur les pas d’Alain-Fournier, à la recherche du Grand Meaulnes
Il y a cent ans, le 22 septembre 1914, Alain-Fournier tombait au front à la tête de sa section. Il laissait un livre, "Le Grand Meaulnes", qui allait séduire des millions de lecteurs. A l’occasion de l’anniversaire de sa disparition, des visites sont organisées sur ces lieux du Berry qui ont inspiré le roman.
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Reportage : Emmanuel Tixier, Mekhak Movsissian et Bénédicte Biraud
"Le Grand Meaulnes" aura marqué des générations de lecteurs depuis sa publication en 1913. Ce sera le seul roman d’Alain-Fournier qui n’aura publié que quelques poésies. Mobilisé dès la déclaration de guerre, le sous-lieutenant de réserve Alain-Fournier tombera à la tête de sa section le 22 septembre 1914 à Saint-Rémy-la-Calonne (Meuse). Son corps comme celui de ses soldats sera retrouvé en 1991. Formellement identifié, il sera inhumé sur place. Très inspiré par les souvenirs personnels de son auteur, "Le Grand Meaulnes" séduira par le côté mystérieux presque diaphane de son héros.Chacun garde de ce roman le plus souvent découvert à l’adolescence, les atmosphères si particulières des lieux du Berry où se déroule l’action. Parmi eux, l'école d'Epineuil-le-Fleuriel dans le Cher, un des principaux lieux qui a nourri l'imagination d'Alain Fournier.
Reportage : E. Cornet / J-C. Duclos / D. Gavat Avec ces visites, on part à la découverte de l’école. Cette école que l’on visite est-elle bien la pension Sainte-Agathe où François Seurel fait connaissance d’Augustin Meaulnes (un nom emprunté à celui d’un village) ? Ce château que l’on nous montre est-il vraiment celui où Augustin tombe amoureux d’Yvonne de Galais ?
Peu importe. En suivant ce parcours, plus qu’une balade dans l‘espace, c’est surtout à un voyage dans le temps que les visiteurs l’inscrivent. Pour marcher sur les traces de leur propre passé et des liens mystérieux qui les unissent à Meaulnes. A la recherche de souvenirs à jamais disparus et pourtant toujours présents en chacun de nous…
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