Olivier Bourdeaut : "Passer de un rendez-vous par an à quinze par semaine, ça donne le tournis"
Pour écrire ce roman, il s’est mis dans la peau d’un lecteur, devant un feu de cheminée, sur un banc ou à la plage. Idée générale : ne pas lasser et si possible amuser.Ce n’est pas parce que je souhaitais bien sûr ce succès (il faut écrire pour être lu) que je ne suis pas surpris par ce succès
Pour mieux comprendre l’ambiance dans laquelle "En attendant Bojangles" a été écrit, Olivier Bourdeaut explique que le livre est rythmé par une chanson de Nina Simone "Mr.Bojangles" qui lui a soufflé le titre. Elle est passée en boucle pendant toute l’écriture.Quand j’ai commencé, je n’avais pas d’idée précise sur l’histoire et la 1er phrase est arrivée « Ceci est mon histoire vraie » et tout d’un coup est arrivé l’enfant qui raconte ce qu’il voit. Sa mère est complètement fêlée. Son père lui attribue un prénom différent chaque jour. La plupart du temps ce qui fait hurler de rire l’enfant est ce qui accable de tristesse le père. C’est le télescopage du récit du même événement vu par des yeux différents.
"En attendant Bojangles" de Olivier Bourdeaut - Ed. Finitude (15,50€)
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