Idées de lectures pour l'été : 20 romans à glisser dans vos valises
Les vacances arrivent, enfin du temps pour lire ! Culturebox vous propose une sélection de 20 romans (et quelques essais) à glisser dans vos valises. Pour compléter cette liste, n'hésitez pas à demander conseil à votre libraire.
Désigné comme "le meilleur roman de l'année" par le président américain Barack Obama en 2015, "Les Furies" (L'Olivier), de Lauren Groff, est un vaste roman qui fait le récit d'un amour conjugal mouvementé. D'un côté une femme au passé mystérieux, de l'autre un dramaturge charmeur et ambitieux. Un roman plein de souffle, tracé d'une écriture virtuose. Hitchcockien. (Traduit de l'anglais par Carine Chichereau - L'Olivier – 426 pages – 23.50 €)
Une historienne de la carte postale découvre la correspondance d'Alban de Willecot, de 1914 à 1917. C'est le début d'un prodigieux jeu de piste : quelles amours, quels secrets historiques se cachent dans les lettres et les photos de cet officier talentueux, tué sur le champ de bataille de la Première Guerre mondiale? (Arléa - 706 pages - 27 €)
Ce nouveau roman pour la jeunesse de l'auteur israélien Aharon Appelfeld raconte l'errance d'un enfant à l'orée de l'adolescence, confié par son père juif à un vieil homme aveugle et vagabond. Un roman d'initiation qui plonge dans l'histoire sombre de la Seconde Guerre mondiale. Fortement recommandé, pour les ados autant que pour les adultes. (Traduit de l'hébreu par Valérie Zenatti L'école des loisirs – 276 pages – 15 €).
18
"Vie de ma voisine", de Geneviève Brisac
Un autre roman pour revenir sur la Seconde Guerre mondiale et la Shoah. La romancière et éditrice Geneviève Brisac signe "Vie de ma voisine", un court et dense roman qui fait le récit de l'existence de Jenny, une femme engagée et résolument tournée vers la vie, dont les parents ont été déportés et assassinés à Auschwitz. Un témoignage essentiel, comme chaque voix portant cette mémoire, que la romancière transmet avec vigueur et délicatesse. "Vie de ma voisine" est un récit-témoignage qui ajoute une voix à la mémoire des six millions de juifs assassinés dans les camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Une voix que Geneviève Brisac porte sous la forme de conversation, de partage, d'amitié, de thé brûlant, pendant que dans la cour fleurissent le cerisier, et les patiences, avec en toile de fond un hommage à l'écrivain et poètesse Charlotte Delbo. (Grasset – 180 pages – 14,50 €).
19
"Entre eux", de Richard Ford
Sait-on jamais qui sont nos parents ? Avec "Entre eux" (L'Olivier), le romancier américain Richard Ford s'est lancé dans l'exploration des siens. Entre portrait, hommage et introspection, ce nouveau livre de l'auteur de "Canada" éclaire à la fois l'homme et l'écrivain. "Entre eux" éclaire autant l'œuvre du romancier que l'homme. Comme l'ont fait en leur temps des monstres de la littérature, comme Albert Cohen ("Le livre de ma mère"), Albert Camus ("Le premier homme"), ou encore Jean-Paul Sartre ("Les mots"), Richard Ford fait un pas de côté pour plonger dans son enfance et porter son regard d'adulte et d'écrivain sur ses parents, ouvrant ainsi au lecteur une fenêtre sur les germes d'une vie et d'une œuvre. À la fois émouvant et passionnant. (Traduit de l'anglais - Etats-Unis - par Josée Kamoun, Editions de L'Olivier - 190 pages - 19,50 €).
20
"Personne ne gagne", de Jack Black
"Personne ne gagne" est un roman autobiographique de Jack Black, publié il y a près de cent ans aux États-Unis (1926) à sa sortie de prison. Ce livre entre roman et autobiographie est enfin traduit en France chez Monsieur Toussaint Louverture. Jack Black a grandi dans le Missouri. Sans mère, et bientôt délaissé par son père, il prend très jeune la route et traverse le pays, caché dans des trains de marchandises. Il fait des séjours en prison, où il croise des plus durs que lui. Il devient rapidement un brigand de grands chemins. Toujours en cavale, il fréquente les voyous, les fumeries d'opium, et casse des coffres. Jack Black décrit avec simplicité cette vie de vaurien, avec ses codes. Il plonge le lecteur dans les décors de l'Amérique de la fin du XIXe siècle, dans une vision inhabituelle. Source d’inspiration pour Kerouac et Burroughs, Jack Black est avant tout un être libre, doublé d'un conteur né. (Traduit de l’anglais - États-Unis - par Jeanne Toulouse. Préface de Thomas Vineau. Postface de William S. Burroughs. Monsieur Toussaint Louverture - 480 pages – 11,50 €).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.