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Grégoire Delacourt, itinéraire d'un publicitaire devenu romancier à succès

Parmi les succès littéraires de l’année 2012, le roman de Grégoire Delacourt, « La liste de mes envies », figure en très bonne place. Sorti en février, il s’est vendu à plus de 420 000 exemplaires. Entre Paris et Arras, rencontre avec un auteur heureux qui n’a pas écrit son dernier mot.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Grégoire Delacourt prépare déjà un nouveau roman qui devrait sortir début 2013
 (C. Delfino)
Personne n’attendait un tel succès pour cette « Liste de mes envies » qui est le deuxième opus de Grégoire Delacourt. Le premier, paru en 2011 chez Lattès, s’intitulait « L’écrivain de famille » et avait connu un succès d’estime (11 000 exemplaires et cinq récompenses). Mais cette fois l’histoire de cette mercière d’Arras qui gagne à la loterie a remporté tous les suffrages.

Un succès qui s’est dessiné dès l’automne dernier à la Foire du livre de Francfort. Le roman de Delacourt se vend alors dans douze pays dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Avant même sa parution, les droits cinématographiques ont été vendus , ce qui n’était jamais arrivé depuis « Et si c’était vrai » de Marc Lévy. Le roman va même devenir une pièce de théâtre en janvier prochain à Paris.
Une belle réussite pour Grégoire Delacourt qui n’en manquait pourtant pas dans son premier métier, celui de publicitaire. Pour info, c’est lui qui a inventé les formules «  Nous vous devons plus que la lumière » pour EDF ou encore « Vous n’aviez jamais mangé de camembert » pour Cœur de Lion. Pourtant, rien ne le destinait à faire carrière dans cet univers impitoyable. Le père de ce natif de Valenciennes était marchand de tissus. Pour résumer la suite de son parcours : pension à 10 ans (à sa demande), bac littéraire de justesse, études de droit vite abandonnées, puis découverte un peu par hasard du monde de la pub.

Pourquoi est-il venu à l’écriture ? Grégoire Delacourt a vécu dans une famille où les parents se sont déchirés avant de divorcer. Une souffrance qui est évoquée de manière indirecte dans « La liste de mes envies ». Rien d’étonnant alors à ce qu’il confesse : «  J’écris parce que ça répare, parce que ça recoud ». Il  y a fort à parier que sous sa plume, de belles histoires  vont encore se tisser.

"La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt (JC Lattès) – 220 pages - 16 euros 

et au théâtre :


"La liste de mes envies " montée par Anne Bouvier avec Mickaël Chinirian - du 23 février au 30 mars 2013 au Ciné 13 Théâtre - 1, avenue Junot - Paris 18ème

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