Anne-Marie Revol : "'Gaspard ne répond plus' c'est addictif, déluré et profond"

Auteure et journaliste, Anne-Marie Revol revient avec un deuxième ouvrage qui mêle la réflexion au dépaysement. "Gaspard ne répond plus" embarque le lecteur dans un jeu de téléréalité d'aventures, puis dans de multiples rebondissements, sans perdre de vue l'essentiel : la quête d'identité.

Invitée des Cinq dernières minutes, elle évoque cette histoire rocambolesque qu'elle a écrite pendant quatre ans dans "les interstices de [sa] vie".

Il y a dans mon livre plein de petits bouts de gens qui m'entourent, que je rencontre dans la rue ou dans les cafés. Le propre d'un roman c'est de pouvoir agréger plein de destins

"Gaspard ne répond plus" en route pour la gloire

• Addictif : "J'ai découvert le mot de 'page turner' un livre dont on tourne les pages sans s'arrêter et finalement ça me va bien"
• Deluré : "Je me suis lâchée. Quand on écrit un roman on a zéro limites. On peut inventer des choses complètement folles"
• Profond : "Je parle de l'intimité des gens, de destins qui vont être fracassés, j'aime beaucoup c'es histoires là, moi-même j'en ai vécu une  et ça me touche" 
  
  

  

  "Gaspard ne répond plus" Anne-Marie Revol - Editions Jean-Claude Lattès. 448 pages, 21€50

  Dans le cadre d’un jeu de téléréalité, Gaspard de Ronsard doit traverser l’Asie en stop. Son périple tourne court lorsqu’il chute d’un pick-up et échoue au fond d’un fossé… La suite se déroule entre Paris et un village égaré dans les rizières du Nord Vietnam. On y rencontrera une brocanteuse cartomancienne, un détective fleur bleue, un diariste fantasque, des producteurs de télé affolés, et une vieille chef de tribu acariâtre, My Hiên. Celle-ci n’a qu’une idée en tête : obliger Gaspard à sauver son peuple d’un danger imminent. Parviendra-t-il à rentrer chez lui ? Dans ce roman drôle et déluré, chacun cherche quelque chose à l’autre bout du monde, pour le meilleur comme pour le pire. Mais il faut peut-être accepter de tout perdre si l’on veut se retrouver