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Prix Fémina : onze romans français et dix romans étrangers dans la 2e sélection

Le jury du prix Fémina, exclusivement composé de femmes, a réduit mardi sa sélection à 11 romans français et 10 romans étrangers pour son prix qui sera décerné le 5 novembre.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
Le prix Fémina 2018, "Le Lambeau" exposé à un stand du Salon du Livre 2019.  (LAURE BOYER / HANS LUCAS)

Le Femina a également dévoilé une sélection de treize titres en lice pour le prix Femina de l'essai. Deux auteurs qui n'étaient pas dans la première sélection pour le Femina étranger apparaissent dans la deuxième : les Britanniques Jonathan Coe et Diana Evans.

La sélection des romans français compte deux primo-romanciers : Victor Jestin, récent lauréat du prix de la Vocation et également en lice pour le Renaudot et le Médicis, et Victoria Mas, déjà distinguée par le prix Première plume et le prix Stanislas du premier roman, et qui figure également dans la sélection du Renaudot

Les finalistes seront désignés le 23 octobre. 

La liste, par ordre alphabétique d'auteurs, de la première sélection du Femina.

Romans français :
- Nathacha Appanah, Le ciel par-dessus le toit (Gallimard)
- Dominique Barbéris, Un dimanche à Ville-d'Avray (Arléa)
- Michael Ferrier, Scrabble (Mercure de France)
- Claudie Hunzinger, Les grands cerfs (Grasset)
- Victor Jestin, La Chaleur (Flammarion)
- Luc Lang, La tentation (Stock)
- Victoria Mas, Le bal des folles (Albin Michel)
- Sylvain Prudhomme, Par les routes (Gallimard)
- Alexis Ragougneau, Opus 77 (Viviane Hamy)
- Monica Sabolo, Eden (Gallimard)
- Karine Tuil, Les choses humaines (Gallimard)

Romans étrangers :
- Ahmet Altan, Je ne reverrai plus le monde, traduit du turc par Julien Lapeyre de Cabanes
- Giosuè Calaciura, Borgo Vecchio, traduit de l'italien par Lise Chapuis (Notabilia)
- Jonathan Coe, Le coeur de l'Angleterre, traduit de l'anglais par Josée Kamoun (Gallimard)
- Diana Evans, Ordinary People, traduit de l'anglais par Karine Guerre (Globe)
- Arno Geiger, Le grand royaume des ombres, traduit de l'allemand (Autriche) par Olivier Le Lay (Gallimard)
- Chris Kraus, La fabrique des salauds, traduit de l'allemand par Rose Labourie
- Sigrid Nunez, L'ami, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Mathilde Bach (Stock)
- Edna O'Brien, Girl, traduit de l'anglais (Irlande) par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
- Paolo Rumiz, Appia, traduit de l'italien par Béatrice Vierne (Arthaud)
- Manuel Vilas, Ordesa, traduit de l'espagnol par Isabelle Gugnon (Éditions du Sous-Sol)

Essais :
- Véronique Blanchard, Vagabondes, voleuses, vicieuses (François Bourin)
- Jean-Michel Delacomptée, La Bruyère, portrait de nous-mêmes (Robert Laffont)
- Michel Desmurget, La fabrique du crétin digital (Seuil)
- Romain Graziani, L'usage du vide (Gallimard)
- Yannick Haenel, La solitude du Caravage (Fayard)
- Frédéric Joly, La langue confisquée (Premier parallèle)
- Emmanuelle Lambert, Giono furioso (Stock)
- Bertrand Leclair, Débuter, comment c'est (Agora poche)
- Bulle Ogier et Anne Diatkine, J'ai oublié (Seuil)
- Manon Ott, De cendres et de braises (Anamosa)
- Emmanuel Ruben, Sur la route du Danube (Rivages)
- Martin de la Soudière, Arpenter le paysage (Anamosa)
- Anne-Marie Thiesse, La fabrique de l'écrivain national (Gallimard)

L'an dernier, le prix Femina avait été décerné à Philippe Lançon pour Le lambeau (Gallimard) tandis que le prix Femina étranger avait été attribué à la romancière américaine Alice McDermott pour La neuvième heure (La Table ronde), traduit de l'anglais par Cécile Arnaud. Le Femina essai avait récompensé Élisabeth de Fontenay pour Gaspard de la nuit (Stock).

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