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PMA : "Avec les tests ADN, le donneur anonyme ne pourra plus le rester"

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PMA : "De toute façon, avec les tests ADN, le donneur anonyme ne pourra plus le rester",
PMA : "De toute façon, avec les tests ADN, le donneur anonyme ne pourra plus le rester", PMA : "De toute façon, avec les tests ADN, le donneur anonyme ne pourra plus le rester", (France 3)
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Olivia Knittel, auteure du livre "PMA, Pour mon amour", est l'invitée du Soir 3 mercredi 3 juillet.

Olivia Knittel a deux filles nées grâce à la PMA, une âgée de 7 ans et une de 3 ans. Elle "raconte la naissance de son aînée dans PMA, Pour mon amour. Je raconterai la suivante dans un autre ouvrage".

La PMA de sa première fille a été faite en Belgique. "D'autres femmes avant moi ont eu des enfants à l'étranger, mais j'ai été la première Française célibataire acceptée à l'hôpital de la Citadelle de Liège".

Pour Olivia Knittel, "c'est inconcevable" qu'un enfant ne puisse pas savoir qui est son père. "Cela a été une question cruciale pendant mon parcours de PMA. Je ne sais pas si j'aurais continué si je n'avais pas eu la possibilité d'avoir un donneur ouvert. J'ai choisi au Danemark un donneur ouvert. Mon enfant aura la possibilité de connaître son identité et d'avoir une relation avec lui à sa majorité". Elle ajoute : "C'était essentiel parce qu'on ne peut pas savoir qui on est si on ne sait pas d'où on vient".

"Pas un caprice"

"De toute façon, avec les tests ADN, le donneur anonyme ne pourra plus le rester", note Olivia Knittel.

La mère de famille décrit les difficultés d'accès à la PMA dans son livre. "Entreprendre une démarche de PMA en solo est générateur de milliards de questions. Le processus est mûrement réfléchi. Ce n'est pas un caprice", insiste-t-elle.

Et d'expliquer : "J'ai voulu être maman dès 16 ans. J’avais ce désir en moi, mais pas le désir de faire seul un enfant. On le fait seul après des déboires sentimentaux. Ce n'est pas un choix de départ".

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