Paul Watson, le défenseur des océans, assigné à résidence
Paul Watson est un personnage. Une figure adorée ou détestée. Il devait participer ce week-end au festival "Etonnants voyageurs" de Saint Malo pour la promotion de son livre "Entretien avec un pirate" (Ed. Glénat). Seule Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France-Suisse et co-auteur de l'ouvrage, était présente pour parler et soutenir les méthodes de cet infatigable guerrier écologiste.
Car ce sont bien les méthodes prônées par Paul Watson qui lui valent les foudres de nombreuses personnes et d'autres associations écologistes, comme GreenPeace. Particulièrement actif dans la lutte de la chasse à la baleine, il n'hésite pas à saboter ou aborder les baleiniers illégaux en pleine mer. Il réfute toute violence, mais ses actions extrêmes lui valent des critiques violentes de certains qui le qualifient de pirate et d'écoterroriste. Arrêté plusieurs fois, il doit en ce moment faire face au gouvernement du Costa-Rica qui veut l'inculper pour tentative de meurtre pour son attaque d'un navire qui braconnait des requins. Il attend d'être fixé sur son sort en Allemagne, après avoir passé une semaine en prison.
Ce canadien fait également parler de lui pour ses positions générales sur l'homme. Il est militant antispéciste. Ce mouvement datant des années 1970 affirme que l'espèce à laquelle appartient un être n'est pas un critère moral pour décider de la manière dont on doit le traiter. Les adeptes se soumettent ainsi à un strict régime végétalien car toute exploitation et consommation des animaux par les êtres humains est condamnée.
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