Jean d'Ormesson : dans la confidence des présidents de la République
Jean d'Ormesson avait été journaliste. Patron du "Figaro", il y signait toujours des éditos. C'était un homme de droite qui pouvait être virulent dans la défense de ses convictions, mais dont un président qu'il avait beaucoup critiqué, François Mitterrand, ne boudait pas la compagnie.
Jean d'Ormesson, l'homme qui murmurait à l'oreille des présidents. Qu'ils soient de droite ou de gauche, tous l'ont reçu bien volontiers au palais de l'Élysée. Jean d'Ormesson, homme de droite, même si avec le temps, le doute s'était insinué. Pourtant, quand il prend la tête du quotidien Le Figaro en 1974, c'est bien une France conservatrice qu'il entend défendre. Son ami d'enfance, Valéry Giscard d'Estaing, vient de prendre le pouvoir, mais c'est plus tard, avec le socialiste François Mitterrand, qu'il crée un lien particulier, même si les débuts sont difficiles.
Dans la peau d'un chef d'État
Quatorze ans plus tard, François Mitterrand quitte le pouvoir. Il vient de partager son dernier petit-déjeuner à l'Élysée, avec Jean d'Ormesson. Il connaît tellement bien l'Élysée qu'il accepte en 2012 d'incarner un président de la République, dans la fiction "Les Saveurs du palais". Pour jouer, il pense aux chefs d'État qu'il a côtoyés. Jean d'Ormesson l'homme de lettres, mais aussi l'homme des confidences des chefs d'État de la Ve République.
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