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Le Grand prix du roman de l'Académie française attribué à Joël Dicker

Le jeune auteur de 27 ans, Joël Dicker, a reçu jeudi le Grand prix du roman de l'Académie française pour "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert". Originaire de Suisse, l'écrivain a fini ses études universitaires il y a juste deux ans.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Philippe Wojazer Reuters)

Joël Dicker, auteur suisse né
en 1985, a été couronné jeudi du Grand prix du roman de l'Académie française
pour La vérité sur l'Affaire Harry Quebert . Un roman de style
"américain", long et haletant de 670 pages. L'histoire d'un écrivain
en manque d'inspiration qui décide d'enquêter pour innocenter un de ses amis
auteurs, accusé de meurtre.

Ce livre a été préféré par
l'Académie française de 13 voix contre une à Jérôme Ferrari pour Le sermon sur la chute de
Rome
et six à Gwenaëlle Aubry, auteur de Partages .

"A mes yeux, plus qu'un
livre, il s'agit d'un projet. Tout naît de l'envie d'écrire une véritable
histoire ; l'envie d'emporter le lecteur, de l'arracher à son quotidien.
Rendre au livre une grande qualité qui lui manque parfois : un moment de plaisir."
(Jöel Dicker)

Sur son site internet, Joël Dicker raconte la
naissance de La vérité sur l'Affaire Harry Quebert , son troisième
roman. D'emblée, il se dit qu'il veut une histoire américaine. Il aime ce pays
pour y avoir passé plusieurs étés lorsqu'il était jeune. Ses parents ont
également une maison dans l'Etat du Maine. " L'Amérique m'inspire. J'y ai passé
beaucoup de temps, j'y ai beaucoup voyagé, j'y ai beaucoup réfléchi, j'y ai
beaucoup rêvé. J'appartiens à une génération qui a été marquée, peut-être sans
le savoir, par les attentats du 11 septembre. Pas par l'attentat en lui-même
mais par ses conséquences. Le monde a été bouleversé ; on ne le réalise
qu'à présent. Les tours sont tombées, les Américains sont partis en guerre. Et
les pôles mondiaux stratégiques ont changé
" , explique-t-il sur son site.

Joël Dicker a écrit La
vérité sur l'Affaire Harry Quebert
en deux ans. Il raconte que le " moment terrible " du départ  à l'imprimerie le 6 août 2012 et confie que "le plus difficile dans un roman, ce n'est pas tant de l'écrire.
C'est de dire adieu aux personnages
" .

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