L'interview de Lydie Salvayre : "Le Goncourt me fait un peu peur"
"C’est un mélange de surprise, de joie et d’émotion, avec une pensée pour ma mère qui n’est plus là", a-t-elle d'abord confié.
Dans son ouvrage, "Pas pleurer", paru au Seuil, elle évoque la guerre civile espagnole en entrelaçant les voix de Georges Bernanos et celle de sa maman qui a participé à l’âge de 15 ans à l’insurrection libertaire qui a déclenché la guerre.
"Pas pleurer" est aussi une histoire d'amour impossible entre deux jeunes gens issus de milieux sociaux et de clans républicains différents.
Lydie Salvayre n'espère qu’une chose aujourd’hui, que le Goncourt "ne change pas trop sa vie" craignant que ses nouvelles obligations "dévorent" son temps d’écriture.
Du temps, il lui en faudra aussi pour répondre aux innombrables messages de félicitations, dont celui de Manuel Valls, lui aussi enfant de Républicain espagnol exilé, qui a choisi Twitter pour la saluer.
Avec cette vivacité du style, Lydie Salvayre a dit l'Histoire, la sienne et celle de tant d'autres. Bravo ! #Goncourt2014
— Manuel Valls (@manuelvalls) 5 Novembre 2014
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