"L'humanité n'est pas si pourrie que ça"
À 24 ans, Sarah Gysler a déjà parcouru le monde seule et sans argent et raconté ses pérégrinations dans "Petite". Pour en parler, la jeune femme est l'invitée du Soir 3 lundi 20 août.
Sarah Gysler raconte dans son livre, Petite, son enfance et son adolescence difficiles et le divorce de sa mère algérienne et de son papa suisse. Du jour au lendemain, elle part faire le tour du monde parce qu'elle a "grandi de traviole", que son "entrée dans le monde du travail qui s'est mal passée", explique -t-elle.
"À 15 ans, j'ai vu un conseiller d'orientation qui m'a dit que je serais secrétaire et que ma vie se résumerait à cela. Ça ne m'a pas du tout convenu", précise Sarah Gysler dans le Soir 3 lundi 20 août.
"Le plus dur c'est de partir"
"Je ne veux pas subir ma vie. J'ai envie de la vivre et qu'elle soit chouette", affirme celle qui, à 24 ans, a sillonné l'Europe en train, traversé l'Atlantique.
"Le plus dur c'est de partir", assure Sarah Gysler, qui a appris "que l'humanité n'est pas si pourrie que ça. Sur la route, en rencontrant des gens, je me suis rendu compte que les gens sont bienveillants et qu'il y a encore un peu d'espoir".
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