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L'été inspire les écrivains connus comme les simples amateurs
Que vous soyez auteur de best-sellers ou simple particulier, l’été avec ses changements de rythme de vie est propice à l’écriture. Exemple avec Franz-Olivier Giesbert.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : J. Benzina, F. Tormos, I. Delion, O. Combe, D. Breysse et B. de Saint- Jore
Franz-Olivier Giesbert, le journaliste, l’homme aux 14 romans passe une partie de son été dans le Luberon. Pour lui, c’est une tradition autant qu’un rendez-vous incontournable, au milieu des cigales et du parfum des lavandes, l’été est le moment de l’écriture.Dans sa maison, loin de l’agitation parisienne, médiatique et politique, il retrouve une solitude propice à l’écriture. Il reconnait que s’il ne termine pas toujours un roman au cours de cette courte période, il rédige au moins un tiers de son prochain ouvrage : "Vous le savez bien, dit-il, dès qu’un livre est commencé, le reste vient tout seul"… Y’apuka !!! Mais Franz-Olivier Giesbert n’est sans doute pas le seul. Combien d’autres comme lui, écrivains reconnus profitent-ils de leurs vacances à la campagne, à la montagne ou au bord de la mer pour se retrouver face à leur ordinateur et finalement face à eux-mêmes pour inventer les pages qu’on lira au mieux en automne, au pire au printemps prochain ? Mais ils ne sont pas les seuls : de plus en plus de particuliers, illustres anonymes mais passionnés d’histoires ou de récits, se mettent à écrire sur leur lieu de vacances. Ils commencent par oublier toute retenue vis à vis de leur manque de pratique et se laissent aller. Qu’importe s’ils ne maitrisent pas toujours leurs phrases ou leur syntaxe, ils sont bien décidés à écrire ce qui leur passe par la tête. Certains se lèvent tôt quand tout le monde dort encore, d’autres préfèrent l’heure de la sieste, certains enfin attendent le calme du soir ou de la nuit pour laisser divaguer leur plume vagabonde...
La plupart de ces textes inoubliables ne passeront pas le cap de l’été et resteront à jamais de merveilleux souvenirs quelquefois partagés comme on le fait avec des aquarelles. Mais certains voient plus loin et aimeraient se savoir capables de séduire un éditeur. En septembre. Ceux-là, pour progresser plus vite s’inscrivent à des stages d’écriture de plus en plus nombreux sur la toile. Ils se retrouvent à cinq ou six dans une vieille ferme ou une grange retapée. On y partage tout, des repas au ménage mais surtout, on apprend quelques trucs qui sauront rendre une phrase aérienne, une accroche séduisante et l’ensemble agréable à lire…
Peu de prix Goncourt en perspective mais finalement le but n’est-il pas, pendant les vacances de se retrouver soi-même ? Quitte à se raconter des histoires…
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