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L'écrivain prix Nobel Mario Vargas Llosa à Barcelone pour défendre "la démocratie espagnole"

Il était là au premier rang, dimanche 8 octobre parmi des centaines de milliers de personnes rassemblées à Barcelone contre l'indépendance de la région : l'écrivain Mario Vargas Llosa, de nationalité péruvienne et espagnole. Et son discours était attendu : le prix Nobel de littérature a affirmé qu'aucune "conjuration indépendantiste" en Catalogne ne détruirait la démocratie espagnole.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Le discours du Prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa, le 8 octobre, à Barcelone lors du rassemblement contre l'indépendance de la Catalogne.
 (JORGE GUERRERO / AFP)

"La démocratie espagnole est là et bien là, aucune conjuration indépendantiste ne la détruira", a déclaré l'écrivain de nationalité espagnole et péruvienne, l'une des figures culturelles les plus écoutées, après avoir rendu un hommage appuyé à Barcelone, "capitale espagnole de la culture, ouverte sur le monde".

Que Barcelone redevienne la capitale culturelle de l'Espagne

"Nous voulons que la Catalogne redevienne la capitale culturelle de l'Espagne comme elle l'était quand je suis venu vivre ici", a dit le romancier de 81 ans, lauréat du Nobel de littérature 2010, qui vécut dans la capitale catalane dans les années 70.
Mario Vargas Llosa dimanche 8 octobre à Barcelone lors de la manifestation contre l'indépendance de la Catalogne.
 (JORGE GUERRERO / AFP)
"La passion peut être destructrice et féroce quand l'animent le fanatisme et le racisme. La pire de toutes, celle qui a causé le plus de ravages dans l'Histoire, c'est la passion nationaliste", a poursuivi l'écrivain depuis une scène installée en face de la Gare de France, point d'arrivée de la manifestation, la première à Barcelone contre l'indépendance de la Catalogne depuis le début de la crise entre les séparatistes et Madrid.

500 ans d'histoire

"Il faut beaucoup plus qu'une conjuration putschiste (...) pour détruire ce qui a été construit en 500 ans d'Histoire, nous n'allons pas le permettre", a-t-il dit, ajoutant : "Ici sont réunis des citoyens pacifiques qui croient au vivre ensemble et à la liberté. Nous allons démontrer à ces indépendantistes minoritaires que l'Espagne est un pays moderne". Les indépendantistes, a-t-il encore accusé, forment "une conjuration qui veut réduire (l'Espagne) à un pays du Tiers monde", concluant son discours par un "Vive la liberté, vive la Catalogne et vive l'Espagne", mêlant catalan et espagnol.

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