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Il y a 70 ans, Max Jacob mourait à Drancy

Le poète, ami des peintres et des artistes de la première moitié du XXème siècle est enterré à Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret) où il a passé les dernières années de sa vie.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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  (France 3)
Reportage : Veit Blümlhuber,Jean-Philippe Tranvouez et Alexis Guedes
Max Jacob est né à Quimper en 1876. Très vite, il monte à Paris où il rencontre dans le Montmartre qu’il fréquente avec assiduité Picasso, Braque, Matisse ou Apollinaire. Tous les artistes qui feront la gloire de la Belle Epoque.
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Juif de naissance (Sa famille a fui l’Allemagne au début du XIXème siècle), il se convertira au catholicisme. En 1909, il voit une image du Christ lui apparaître sur le mur de sa chambre. Ce qui confortera ses convictions. En 1915, à l’âge de 40 ans, il se fait baptiser. Son parrain n’est autre que Picasso.
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Déjà venu à Saint-Benoît-sur-Loire entre 1921 et 1928, il s’y installe définitivement en 1936.
C’est là qu’il sera arrêté par la Gestapo en février 44. Transféré au camp de Drancy, il y décède d’une pneumonie et d’épuisement malgré les interventions d’amis fidèles comme Jean Cocteau ou Sacha Guitry.
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S’il était l’ami de Charles Trenet, il était aussi celui de Jean Moulin. Et c’est pour lui rendre hommage que celui-ci adopta comme nom de guerre dans la résistance le surnom de Max. Max Jacob laisse une oeuvre d’une poésie tendre et délicate. Mais il ne fut pas seulement poète mais peintre, romancier ou essayiste. Un peu «en dehors du temps » comme le sont ou le seront tous les poètes…
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