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Hommage unanime au poète et à l'homme engagé

Des obsèques nationales, dont la date reste à préciser, seront célébrées en l'honneur de l'écrivain et poète, décédé ce matin en Martinique à 94 ans. Un certain nombre de personnalités lui ont rendu hommage.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS)

La première réaction ce matin, au décès d'Aimé Césaire, a été celle de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat a salué "la mémoire d'un grand poète qui a acquis sa notoriété par la qualité de son écriture". Ajoutant qu'on "retiendra de lui qu'il est l'initiateur, avec Léopold Senghor, du concept de la Négritude. Ce fut un grand humaniste dans lequel se sont reconnus tous ceux qui ont lutté pour l'émancipation des peuples au XXe siècle".

La socialiste Ségolène Royal, soutenue par Aimé Césaire pendant la campagne présidentielle de 2007, a elle aussi choisi d'évoquer sa "générosité". Elle réclame également son entrée au Panthéon.

Toujours dans la "sphère" politique, la députée (Radicale de gauche) de Guyane, Christiane Taubira, candidate à la présidentielle de 2002, insiste sur "l'immensité" de son oeuvre.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a rappelé qu'Aimé Césaire était un homme de gauche. "Tout au long de ses mandats de maire et de député de Fort-de-France, il a agi aux côtés de ceux qui se battent pour la reconnaissance de leurs droits et de l'égalité sociale", écrit-il dans un communiqué au nom du PS.

Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, a annoncé que les députés observeraient une minute de silence au début de leur prochaine séance solennelle, le mardi 29 avril, et qu'un "hommage particulier" serait rendu à leur ancien collègue.

D'autres réactions sont venues du monde culturel. L'écrivain franco-haïtien René Depestre s'est déclaré "bouleversé" par le décès d'un "penseur, un homme politique brillant et surtout un très grand poète". "On perd un fils illustre de la Martinique, de la France, de la
francophonie" a-t-il ajouté.

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