Festival d'Angoulême : rencontre avec Delphine Rieu, coloriste de BD
Parce qu'il arrive en bout de course, une fois que le scénario et les dessins sont faits, le coloriste est souvent considéré par les éditeurs comme "une petite main", un simple exécutant qui ne fait que poser les couleurs souhaitées par le dessinateur. Leur nom n'apparaissent qu'à de rares exceptions sur la couverture des albums. Quant à la rémunération, la plupart des coloristes touchent une somme forfaitaire à la page. Que l'album devienne un best-seller ne change rien, ils ne toucheront pas plus d'argent. Les contrats parlent même de "rétrocession" : pour que le coloriste touche 1%, il faut que le scénariste et le dessinateur acceptent de lui céder chacun 0,5% de leurs droits d'auteur. C'est pour changer ce genre de choses que l'Association des coloristes de BD a vu le jour en février 2009. Mais il y a fort à faire : il suffit d'aller sur le forum pour s'apercevoir que le problème est sujet à polémique.
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