Cet article date de plus d'onze ans.
Décès de Pierre Veilletet, journaliste-écrivain engagé
L'ancien président de Reporters sans frontières France, figure historique du quotidien Sud Ouest dont il fut rédacteur en chef, est décédé à l'âge de 69 ans, a-t-on appris mercredi auprès de la direction du journal.
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Originaire de Momuy (Landes), il avait reçu le prix Albert Londres pour ses reportages sur l'Espagne, où il se trouvait par hasard en vacances, au moment de l'agonie et de la mort de Franco en 1975, pour le journal Sud Ouest où il était grand reporter.
Au sein du quotidien régional, il occupa dans les années 1990 les fonctions de rédacteur en chef. Il lança avec succès l'hebdomadaire Sud Ouest Dimanche dans une formule tabloïde novatrice à l'époque en 1979. Il présida de 2003 à 2009 la section française de Reporters sans frontières. Il était membre du conseil d'administration de l'organisation de défense de la liberté de la presse depuis sa fondation.
Pierre Veilletet signa une dizaine de romans et essais, plusieurs primés ("La Pension des Nonnes", Prix François-Mauriac 1986). Il était un "grand styliste, à l'écriture ciselée, drôle voire caustique avec des nuances désespérées", selon le rédacteur en chef de Sud Ouest Yves Harté ; un style non sans rappeler le courant des Hussards, ou Antoine Blondin dont il était l'ami. Epris de littérature, mais aussi passionné de cinéma, de vins, de tauromachie, de sports mécaniques, Veilletet contribua à diverses revues spécialisées, ou en fonda (Les Cahiers de la corrida).
Au sein du quotidien régional, il occupa dans les années 1990 les fonctions de rédacteur en chef. Il lança avec succès l'hebdomadaire Sud Ouest Dimanche dans une formule tabloïde novatrice à l'époque en 1979. Il présida de 2003 à 2009 la section française de Reporters sans frontières. Il était membre du conseil d'administration de l'organisation de défense de la liberté de la presse depuis sa fondation.
Pierre Veilletet signa une dizaine de romans et essais, plusieurs primés ("La Pension des Nonnes", Prix François-Mauriac 1986). Il était un "grand styliste, à l'écriture ciselée, drôle voire caustique avec des nuances désespérées", selon le rédacteur en chef de Sud Ouest Yves Harté ; un style non sans rappeler le courant des Hussards, ou Antoine Blondin dont il était l'ami. Epris de littérature, mais aussi passionné de cinéma, de vins, de tauromachie, de sports mécaniques, Veilletet contribua à diverses revues spécialisées, ou en fonda (Les Cahiers de la corrida).
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