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Le Temps des Aveux

LE TEMPS DES AVEUX – un film de Régis Wargnier avec Raphael Personnaz, Kompheak Phoeung, Olivier Gourmet et Thanet Thorn.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Les Films du Cap – Gaumont)

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SYNOPSIS

Cambodge, 1971.

Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch : le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le français découvre la réalité de l’embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…

  (© Les Films du Cap – Gaumont)
© Les Films du Cap – Gaumont

Le réalisateur Régis Wargnier à propos de son film :

« Pendant toutes ces années, nous avons vécu dans une Europe enfin apaisée, et nous n’avons pourtant jamais été loin de ces pays indochinois, de leurs guerres, de leurs souffrances, de leurs fractures, et enfin de leur reconstruction. Leur destin a fait partie de notre enfance, de notre adolescence, de notre vie d’adulte. Voilà pourquoi ils ont été si proches de nous, et le sont encore. C’est aussi pourquoi je suis entré dans le récit de François Bizot comme on entre sur une terre familière. »

  (© Les Films du Cap – Gaumont)
© Les Films du Cap – Gaumont

« La relation entre les deux hommes mêle compréhension mutuelle et proximité, mais pas d’amitié à proprement parler. Au départ, chacun était dans un « rôle » : l’un, le geôlier et l’autre, le prisonnier – le bourreau et la victime – et s’ils s’en étaient tenus là, rien de plus ne se serait produit. »

  (© Les Films du Cap – Gaumont)

« Pour moi, il était essentiel d’impliquer Rithy Panh dans le projet : il est Cambodgien, il a consacré deux documentaires à Douch. Je me disais que c’était peut-être un peu présomptueux de notre part, en tant qu’Occidentaux, de vouloir incarner Douch dans une fiction alors que Rithy l’avait déjà mis au cœur de son travail documentaire. »

  (© Les Films du Cap – Gaumont)

« J’ai souhaité être au plus près de l’humain, et de sa vérité. Par souci de réalisme, j’ai tenu à tourner en décors naturels au Cambodge. Nous avons recréé le camp de prisonniers dans la jungle à trois heures de route d’Angkor, sur le site de Koh Ker, où régnait un silence absolu. »

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