La justice néo-zélandaise refuse la libération sous caution du patron de Megaupload
Kim Schmitz, alias Kim Dotcom, est maintenu en détention jusqu'à fin février. La justice américaine dispose de 45 jours pour déposer sa demande d'extradition
Kim Schmitz, alias Kim Dotcom, reste en prison. Un juge néo-zélandais a rejeté mercredi 25 janvier la demande de libération sous caution du fondateur du site Megaupload.com, arrêté en Nouvelle-Zélande à la demande du FBI américain.
Megaupload, qui affirmait rassembler chaque jour 50 millions d'utilisateurs et représenter 4 % du web, a été fermé jeudi par la justice américaine. Le site installé à Hong Kong est accusé d'être à l'origine de l'une des plus "grandes affaires de violation de droits d'auteur jamais traitées aux Etats-Unis". La justice américaine a saisi 50 millions de dollars d'actifs et accuse les responsables de Megaupload d'avoir tiré de leurs forfaits quelque 175 millions de dollars de profits. Kim Dotcom en aurait tiré à titre personnel des revenus de 115 000 dollars par jour, selon le FBI.
Le début probable d'une procédure judiciaire
Tantôt businessman tantôt pirate du web, cet Allemand de 37 ans au train de vie extravagant a déjà eu affaire avec la justice par le passé. Condamné pour escroquerie, recel d'objets volés et hacking de systèmes informatiques dans les années 1990, il a été reconnu coupable d'un des plus gros délits d'initiés de son pays en 2002.
Kim Dotcom, qui nie les accusations de la justice américaine, doit être maintenu en détention jusqu'au 22 février. Lui et trois de ses associés arrêtés le même jour ne sont pas poursuivis en Nouvelle-Zélande et la justice américaine dispose de 45 jours pour déposer sa demande d'extradition. Trois autres personnes sont en fuite.
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