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Activision, poids lourd du jeu vidéo sur console, avale l'éditeur de "Candy Crush" pour 6 milliards de dollars

L'éditeur de "Call of Duty" compte élargir son public et ses bénéfices en rachetant King.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Un joueur de "Candy Crush" en action. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Activision Blizzard, l'éditeur américain d'un des jeux vidéo sur console les plus vendus au monde, Call of Duty, prend résolument le virage du mobile en avalant les populaires bonbons multicolores de Candy Crush. Activision a annoncé, lundi 2 novembre au soir, le rachat de King Digital Entertainment, l'éditeur britannique de Candy Crush, pour environ 5,9 milliards de dollars.

L'opération va donner naissance à un nouveau géant mondial avec "plus d'un demi-milliard d'utilisateurs actifs dans 196 pays" et un portefeuille comprenant "10 des marques les plus emblématiques au monde" dans le secteur des jeux vidéo, précise Activision. "L'addition des activités très complémentaires de King va positionner Activision Blizzard comme un leader mondial dans le divertissement interactif, à travers le mobile, les consoles et les PC, et positionner l'entreprise pour sa croissance future", ajoute le communiqué de l'entreprise.

King reste une entité indépendante

Activision édite aujourd'hui une série de titres extrêmement populaires parmi les joueurs chevronnés sur consoles, comme Call of Duty, dont un nouveau volet sort en fin de semaine, ou encore Warcraft, Diablo, Skylander, et le plus récent Destiny. En acquérant un poids lourd des jeux sur smartphones, moins sophistiqués mais qui séduisent un plus grand public, Activision espère un effet positif sur ses bénéfices dès 2016. Cette opération devrait en effet lui permettre de diversifier ses sources de revenus en exploitant l'expertise de King dans les micro-paiements à l'intérieur des jeux mobiles.

Activision compte laisser King opérer comme une entité indépendante sous la direction de son patron actuel, Riccardo Zacconi, et de son directeur créatif Sebastian Knutsson, mais en lui apportant "de l'expérience, du soutien et de l'investissement pour continuer de bâtir sur leur incroyable héritage et atteindre un nouveau potentiel", explique Bobby Kotick, le directeur général du groupe américain.

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