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"Il n'y avait que des équipes de gars" : le jeu vidéo "EA Sport FC24" se féminise avec des équipes mixtes

Après la fin d'un partenariat de 30 ans, le jeu vidéo FIFA change de nom et devient l'EA Sport FC24 dans la nouvelle version qui sort vendredi.

franceinfo - Julien Froment

Radio France

Publié le 29/09/2023 06:36

Temps de lecture : 2min

Kylian Mbappé et Wendie Renard sur le même terrain et sous le même maillot, c'est désormais possible. Alors que le jeu vidéo FIFA revient vendredi 29 septembre sous un nouveau nom (l'EA Sport FC24), il sera possible, pour la première fois, de jouer avec des équipes mixtes dans le mode de jeu le plus populaire, "Ultimate Team", où le but est de créer la meilleure équipe possible.

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"Quand je jouais à FIFA, il n'y avait que des équipes de gars, souligne Lisa, 21 ans, championne du monde de football freestyle, qui s'est construite par et avec le football joué par des garçons. Il y avait un manque de représentation. On joue bien avec Maradona, donc pourquoi pas jouer avec des filles dans la même équipe !" Ce jeu vidéo, de l'éditeur américain Electronic Arts (EA), est le bien culturel le plus vendu en France.

Moins de 8 % de matchs féminins l'an dernier

Pour Laure Boulleau, ancienne internationale française, et ambassadrice du jeu, ces équipes mixtes vont avoir un effet sur les petites, mais aussi et surtout les petits garçons. "J'aime aussi le principe des petits garçons qui vont vers le jeu et qui vont voir qu'il y a des filles. Ils vont se dire 'bah oui, il y a des filles, c'est normal'. Il n'y a même pas de jugement à avoir. C'est normal qu'il y ait les filles en face, et ça c'est cool."

Cette évolution ne fait toutefois pas encore l'unanimité. "Ça fait un peu moins réaliste parce que dans la vraie vie, on a le foot hommes et le foot femmes qui sont séparés, explique Arsène F5, un youtubeur FIFA. Mais c'est bien pour la mixité. Sinon ceux qui ne veulent pas, ils n'ont qu'à ne pas mettre de filles ou pas de mettre de garçons, ils font ce qu'ils veulent."

Ils sont encore nombreux à être sceptiques, pour ne pas dire sexistes. L'an passé, sur les 150 millions d'utilisateurs, moins de 8 % des joueurs ont disputé un match avec une équipe féminine.