Cet article date de plus de sept ans.
Le « chansigne » révolutionne les concerts
Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Des interprètes en langue des signes transcrivent les chansons durant les concerts.
Depuis quelques années, un nouveau phénomène est apparu. Pendant les concerts, des interprètes en langues des signes transcrivent les chansons des artistes : c’est le « chansigne ».
« C’est comme chanter mais pas en anglais, ni en français, avec la voix… »
De plus en plus d’artistes intègrent à leur performance des traducteurs en langue des signes. Pour Clémence Colin, interprète en chansigne, c’est une manière de chanter.
« Chansigner, c’est comme chanter mais pas en anglais, ni en français, avec la voix… Mais en langue des signes française. »
Les sourds et malentendants sont sensibles aux vibrations des concerts. Le chansigne permet de leur rendre les paroles accessibles. L’artiste collabore alors avec le chansigneur afin d’adapter les paroles. Ces transcriptions sont possibles même pour les musiques instrumentales.
« Je questionne les musiciens sur ce qu’ils ont dans la tête quand ils créent ou jouent. Je récolte ainsi des images, des phrases, des mots… Puis j’écris mes propres textes et improvisations. C’est un plaisir d’être sur scène, de partager et de faire des rencontres. C’est plutôt riche, du coup, je garde », explique Clémence.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.