Arielle Dombasle et Jean-Marie Besset tournent "La fille et le garçon" dans l'Aude : entre amours sincères et jeux sexuels
La comédienne tourne en ce moment à Limoux dans l'Aude sous la direction du dramaturge languedocien. Un premier film adapté de sa propre pièce autour du sentiment amoureux, du genre et des migrants.
Homme de théâtre, auteur et metteur en scène, Jean-Marie Besset passe derrière la caméra. Son premier film, La fille et le Garçon, raconte les jeux amoureux et sexuels entre un couple de grands bourgeois et deux jeunes migrants.
Pour ce long métrage, le dramaturge audois s'est entouré d'une belle équipe de comédiens et de techniciens. Aux côté d'Arielle Dombasle, qui incarne une grande bourgeoise en Occitanie, on retrouve Aurélien Recoing et l'actrice iranienne Mina Kavani. "J'ai la chance d'avoir ces acteurs exceptionnels pour réaliser le film", se réjouit Jean-Marie Besset sur le tournage.
La langue classique revisitée
La fille et le garçon évoque les sentiments amoureux entre quatre personnages que tout oppose, perdus dans le tourbillon de la vie. Besset entremêle des sujets de société d'aujourd'hui avec la langue de Diderot, de Voltaire ou de Marivaux. "Ce jeune couple va de fil en aiguille se prêter à des jeux au départ sexuels, ça commence un peu par de la prostitution et ça évolue vers des sentiments plus sincères, d'affection et d'amour", dévoile le réalisateur.
En phase avec l'actualité
Avec ce texte ciselé qui aborde de nombreux sujets d'actualité, le jeu des acteurs est minimaliste mais subtil. C'est tout cela qui a séduit l'inclassable Arielle Dombasle. "C'est rafraichissant de voir un film où il y a de la vérité, de la pensée et où sont posées toutes sortes de questions comme la sensualité, l'amour et l'intégration, notre morale chrétienne, les autres façons de voir le monde, ça c'est formidable", s'enthousiasme la comédienne.
L'oeuvre de Jean-Marie Besset interroge les relations entre les hommes et les femmes ainsi que les origines. Mina Kavani, actrice iranienne, interdite de séjour dans son pays apprécie ce regard. "Pour une fois, ce n''est pas une immigrée qui est mal habillée ou misérable, j'ai beaucoup aimé son point de vue pas cliché", assure-t-elle.
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