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Vidéo Les algues vont-elles devenir l'un des superaliments des Terriens du XXIe siècle ?

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VIDEO. Les algues vont-elles devenir l'un des superaliments des Terriens du XXIe siècle ?
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Article rédigé par France 2
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Jean-François et Magali récoltent en Bretagne cinquante tonnes d’algues de culture et autant de sauvages chaque année. Au menu : la dulce, la laitue, les spaghettis de mer…  La planète comptera près de dix milliards d’habitants en 2050 : les algues contribueront-elles à bien les nourrir ? Extrait du magazine "13h15 le samedi".

Jean-François est producteur d’algues en Bretagne. Au début des années quatre-vingts, ce natif de Saint-Malo soucieux de son alimentation se met à manger des algues. A cette époque, elle sont encore importées. Alors, il se lance dans la culture. "Je passais plutôt pour un Martien… Les algues, c’était même pas pensable", se souvient-il.

Il persévère et se rend en Corée du Sud pour étudier ce superaliment avant d'aller en Irlande où il rencontre Magali, une jeune ingénieure traumatisée par l’élevage industriel du poisson. "J’ai vite compris que les granulés, ce qu’on appelle les intrants, les traitements, ce n’était pas mon truc. Je toussais quand je rentrais à la maison…" Elle se remet alors en question pour que "ça colle" avec l’idée qu’elle se faisait de la vie et du futur.

"A vous de cuisiner, à vous d’inventer"

Après la récolte, les algues sèchent une petite semaine à l’air libre. "Contrairement à ce que certaines personnes peuvent penser, la pellicule que l’on voit sur les algues n’est pas du moisi mais des dépôts de sucre et de sel", explique Magali dans le laboratoire où elle prépare ses sachets. Et dans les algues, rien ne se perd, tout se transforme : si la feuille de wakamé est destinée à être mangée, le reste est réduit en poudre pour la cosmétique. Et c’est rentable.

"Quand je me couche le soir, je suis en conformité avec ce que je suis, dit-elle. Je produis moi-même mes semences et je transfère mes semis en mer. J’en ai pris soin tout au long de la chaîne." Jean-François et Magali récoltent cinquante tonnes d’algues de culture et autant de sauvages en bord de mer chaque année. Au menu : la dulce, la laitue, les spaghettis de mer… "Tout est une question d’idées maintenant. A vous de cuisiner, à vous d’inventer."

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