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Vidéo "13H15". Marc Lavoine : "Le mot 'camarade' continue d'exister dans la solidarité quotidienne"

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13h15 le dimanche. Marc Lavoine : "Le mot 'camarade' continue d'exister dans la solidarité quotidienne"
13h15 le dimanche. Marc Lavoine : "Le mot 'camarade' continue d'exister dans la solidarité quotidienne" 13h15 le dimanche. Marc Lavoine : "Le mot 'camarade' continue d'exister dans la solidarité quotidienne"
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le chanteur et acteur Marc Lavoine, 54 ans, a grandi dans une famille dont le père était communiste et la mère catholique. Il vendait "L’Humanité dimanche" sur les marchés et écoutait en famille Jean Ferrat, auteur de la chanson "Camarade", créée en 1970… Extrait du magazine "13h15".

C'est un joli nom, Camarade / C’est un joli nom, tu sais / Dans mon cœur battant la chamade / Pour qu'il revive à jamais… Ces quelques vers sont extraits de la chanson Camarade, créée en 1970 par Jean Ferrat. Ce chanteur engagé était particulièrement aimé dans la famille de Marc Lavoine, dont le père était un militant syndical, membre du Parti communiste français.

"Le mot 'camarade', au profond des gens, existe encore aujourd’hui et il existera encore demain", commente le chanteur au cours de l’entretien qu’il a accordé à Laurent Delahousse dans le cadre de la collection "Une histoire française" du magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15).

"Il y a des gens qui aident les autres et qui s’appellent 'camarades'…"

"Bien sûr qu’on nous a brandi ce monde et qu’on nous a maquillé quelque chose… C’est vrai que les illusions de ces gens-là ont été violemment cassées. Cela a cassé des générations et des cœurs, mais le mot 'camarade' existe encore car il continue d’exister dans la solidarité quotidienne chez les Français. Et dans le monde entier, il y a des gens qui aident les autres et qui s’appellent 'camarades'…" précise Marc Lavoine. 

"Si les termes ou les appellations changent, ce que font les gens de leur solidarité et de leur bienveillance pour l’autre, ça continue à exprimer ce mot-là", conclut l’artiste. Il a repris la chanson de Jean Ferrat qui pointe l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie au printemps 1968 avec ces vers : Ce fut à cinq heures dans Prague / Que le mois d'août s’obscurcit / Camarade, Camarade…

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