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"Welcome to New York" se vend bien en VOD malgré les mauvaises critiques
Boudé par la critique qui ne l'a pas ménagé, le film d'Abel Ferrara librement inspiré de l'affaire DSK marche plutôt bien sur les plateformes de vidéo à la demande , où il est visible depuis samedi soir au prix de 7 euros. Selon sa maison de production, Wild Bunch, le long-métrage affichait 48.000 ventes au compteur pour son premier jour de sortie.
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"48.000 clics cela équivaut à quelque 90.0000 personnes le regardant, un chiffre énorme", se félicite Wild Bunch qui place ce résultat des premières 24 heures "au niveau d'une sortie d'un film américain moyen".
La maison de production selon laquelle l'estimation a été faite a minima en comptabilisant seulement deux personnes devant un écran, estime avoir "réussi son opération". "C'est un succès".
Le film, qui a bénéficié d'un buzz exceptionnel sur la croisette où il a été projeté en marge du festival dans quatre salles de cinéma, arrivait lundi soir à la première place des téléchargements de films sur iTunes, la boutique internet d'Apple, devant "Le Loup de Wall Street". La cote de satisfaction des acheteurs affichait trois étoiles sur cinq.
C'est la première fois en France qu'un film aussi attendu sort directement sur internet, moyennant 7 euros et non pas en salles. Les comparaisons sont donc difficiles à faire.
Wild Bunch a brisé ainsi la traditionnelle "chronologie des médias" française, qui veut qu'une oeuvre sorte d'abord sur grand écran puis en DVD et
en Vidéo à la demande, avant les chaînes TV payantes puis les généralistes.
"Welcome to New York" signé Abel Ferrara avec Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset est librement inspiré de l'affaire de la chambre 2806 du Sofitel de New York qui a fait chuter presque jour pour jour il y a trois ans le patron du Fonds monétaire international et favori des sondages pour la présidentielle française de 2012.
Lundi matin, les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont annoncé qu'il déposerait plainte pour diffamation d'ici à quelques jours, laissant les associations antiracistes engager d'éventuelles poursuites pour antisémitisme.
Son ex-femme, Anne Sinclair avait déjà dénoncé dimanche des attaques "clairement antisémites" dans ce long métrage, mais avait ajouté qu'elle n'irait pas en justice.
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